Zonzon
Zonzon
L'avis de Mediafilm
Ce deuxième film de Laurent Bouhnik (après SÉLECT HÔTEL, inédit au Québec) est l'adaptation d'une pièce de théâtre dont l'un des auteurs, Patrick de Lassagne, a déjà été incarcéré. Ce qui explique le caractère très réaliste de certaines scènes, de même que le recours à des expressions connues des seuls détenus. Comme dans tout drame carcéral, on retrouve les magouilles entre prisonniers, les trahisons grandes et petites, la tension sexuelle née de la privation, sans oublier le gardien sadique. Mais dans l'ensemble, les auteurs ont su éviter le manichéisme facile. Et si l'ambiance est d'une grande dureté, accentuée par une réalisation vigoureuse et un montage nerveux, le recours aux images violentes demeure plutôt mesuré. De plus, le tournage en studio permet des mouvements de caméra complexes dans un décor subtilement stylisé. En outre, le récit bouscule allégrement la chronologie des événements et comporte des envolées oniriques assez touchantes. Pascal Greggory impose une forte présence, qui contraste avec la fragilité de Gaël Morel. Mais Jamel Debbouze leur vole parfois la vedette avec ses tirades comiques qui détendent pour un temps l'atmosphère.
Synopsis
En argot, «zonzon» désigne la prison. Dans une même cellule, sont réunis trois détenus issus de milieux différents. Arnaud, un jeune étudiant bourgeois arrêté pour trafic de drogue, clame son innocence et espère être libéré bientôt. L'exubérant Kader, un beur habitué de la zonzon, purge une peine de deux ans. Enfin, le rebelle Francky a été condamné à dix ans pour un braquage au cours duquel son complice Rico a tué un vigile. Le drame éclate lorsque Francky apprend que sa femme Christine a une liaison avec Rico, qui a obtenu sa libération pour bonne conduite.
Année
1998Genre
Drame socialDurée
102 min.Origine
FranceInformation
Classification
Genre
Drame social
Année
1998
Durée
102 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
France
Distribution
Motion International