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The War Zone

G.-B. 1998. Drame de moeurs de Tim Roth avec Ray Winstone, Tilda Swinton, Lara Belmont. Un garçon de quinze ans vivant dans un coin retiré de la campagne anglaise soupçonne son père d'abuser sexuellement de sa soeur aînée. Approche dure et hyperréaliste du thème de l'inceste. Atmosphère sombre et étouffante. Réalisation sans apprêt. Interprétation sobre.

16 ans +
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The War Zone (The War Zone)

16 ans + 16 ans +

G.-B. 1998. Drame de moeurs de Tim Roth avec Ray Winstone, Tilda Swinton, Lara Belmont.

Un garçon de quinze ans vivant dans un coin retiré de la campagne anglaise soupçonne son père d'abuser sexuellement de sa soeur aînée. Approche dure et hyperréaliste du thème de l'inceste. Atmosphère sombre et étouffante. Réalisation sans apprêt. Interprétation sobre.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Blackwatch
Tom, un adolescent de quinze ans, vit avec ses parents et sa soeur aînée Jessie dans un coin un peu isolé de la campagne anglaise. Au moment où toute la famille s'apprête à conduire la mère à l'hôpital pour l'accouchement d'un troisième enfant, un accident d'auto survient, heureusement sans gravité. Au retour, la vie semble reprendre son cours normal jusqu'à ce que Tom observe un comportement étrange chez Jessie. Il en vient alors à soupçonner son père d'abuser sexuellement d'elle. À l'aide d'une caméra vidéo, l'adolescent tente de prendre son paternel en flagrant délit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le talentueux comédien britannique Tim Roth signe ici sa première réalisation, un film âpre et étouffant qui aborde sans ménagement et de façon hyperréaliste le problème de l'inceste. Tout le récit est raconté à travers le regard et la rage d'un adolescent qui, menant sa propre guerre intérieure, se sent bien impuissant face à cette douloureuse situation, et ce, en dépit de ses interventions. Roth réussit à créer un climat désespérant à l'aide d'images sombres et de couleurs glauques. D'ailleurs, les rares escapades hors du huis clos familial constituent les moments les moins forts du film. La mise en scène, à la limite de la froideur, évite les effets techniques ou stylistiques qui auraient esthétisé le sordide. Elle s'efface suffisamment devant ce thème-choc, laissant les personnages exister et prendre le devant de la scène, sans manichéisme. Lui-même souvent excessif dans certains de ses rôles marquants de dur à cuire, Roth obtient de l'ensemble de la distribution, notamment des deux adolescents non professionnels, un jeu empreint d'une belle sobriété, qui ne fait que rendre plus palpable le drame qui se joue sous nos yeux.

Texte : Jean Beaulieu

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