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Studio 54 (54)

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Mark Christopher avec Ryan Phillippe, Mike Myers, Neve Campbell. Les tribulations d'un jeune barman d'origine modeste qui travaille dans une discothèque new-yorkaise fréquentée par des célébrités. Rappel nostalgique des heures de gloire du disco. Sujet et personnages explorés en surface. Réalisation colorée. Composition réussie de M. Myers.

13 ans +
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Studio 54 (54)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Mark Christopher avec Ryan Phillippe, Mike Myers, Neve Campbell.

Les tribulations d'un jeune barman d'origine modeste qui travaille dans une discothèque new-yorkaise fréquentée par des célébrités. Rappel nostalgique des heures de gloire du disco. Sujet et personnages explorés en surface. Réalisation colorée. Composition réussie de M. Myers.

À New York, en 1979, Steve Rubell est le directeur d'une discothèque appelée Studio 54. En cette période d'insouciance où triomphent le disco, la cocaïne et la libération sexuelle, cet établissement est l'endroit le plus chaud en ville, le lieu où se rencontrent les personnalités les plus branchées de l'heure, de Mick Jagger à Andy Warhol. Shane O'Shea, un jeune homme du New Jersey, devient barman au Studio 54. Il s'y lie d'amitié avec Greg et Anita, deux autres employés qui rêvent de gloire comme lui et pensent la trouver dans ce lieu flamboyant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans le cinéma américain, on le sait, les thèmes à la mode sont souvent abordés dans trois ou quatre films simultanément. Ces temps-ci, ce sont les années 1970 en général et le disco en particulier qui semblent fasciner les cinéastes. Premier film d'un réalisateur de 37 ans, cette évocation des heures de gloire d'une célèbre discothèque new-yorkaise jette un regard plutôt nostalgique sur l'ultime période pré-sida, une époque que l'auteur décrit comme nimbée de douce folie et de promesses. Le cinéaste propose comme canevas l'histoire conventionnelle d'un jeune banlieusard qui ira perdre son innocence dans cet univers de paillettes et de lumières stroboscopiques où la corruption, la drogue et les plaisirs sexuels débridés semblent aller de soi. Dans un genre similaire, BOOGIE NIGHTS s'avérait bien plus riche et original. 54 se contente d'un récit banal qui explore le milieu et les personnages en surface. La réalisation n'a cependant aucune difficulté à en mettre plein la vue, étant donné la nature clinquante du décor où se situe l'action. Mike Myers domine l'interprétation avec une composition fort réussie.

Texte : Martin Girard

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