Esp. 1998. Comédie sentimentale de Maria Ripoll avec Lena Headey, Douglas Henshall, Penélope Cruz. Après une séparation douloureuse, un acteur se voit offrir l'occasion de retourner dans le passé et de réparer certaines de ses erreurs. Fable charmante. Mise en scène convenable. Personnages sympathiques mais un peu superficiels. Interprétation pétillante de D. Henshall.
Après une séparation douloureuse, un acteur se voit offrir l'occasion de retourner dans le passé et de réparer certaines de ses erreurs. Fable charmante. Mise en scène convenable. Personnages sympathiques mais un peu superficiels. Interprétation pétillante de D. Henshall.
Ce premier long métrage de Maria Ripoll est une fable sentimentale amusante et, par moments, touchante. Le scénario, bien écrit et rythmé, évoque avec une belle justesse de ton la futilité de tout désir de retour dans le passé. Le récit s'appuie sur des personnages sympathiques, quoiqu'un peu superficiels, qui parviennent à soutenir le lyrisme et le romantisme du propos. La mise en scène de Ripoll, sobre et efficace, crée des atmosphères intéressantes, qui épousent pleinement l'esprit ludique et onirique du récit. Devant la caméra, Douglas Henshall offre une interprétation dont la nervosité et la vivacité dérouteront peut-être le spectateur durant les premières minutes. Mais on finit par s'attacher rapidement à cet acteur qui traduit bien le désespoir de ce personnage plongé dans une situation extraordinaire. Lena Headey et Penélope Cruz ont des rôles importants mais, malheureusement, peu développés. Ripoll donne ici l'impression de se contenter de figer sur pellicule la très grande beauté des deux actrices, plutôt que d'approfondir la psychologie de leur personnage.
Texte : Carlo Mandolini