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Rue Arlington (Arlington Road)

É.-U. 1998. Thriller de Mark Pellington avec Jeff Bridges, Tim Robbins, Joan Cusack. Un professeur dont la femme a été tuée dans une embuscade soupçonne son voisin d'être un dangereux terroriste. Scénario bien ficelé aux rebondissements surprenants. Réalisation parfois lourde. Rythme inégal. Dénouement étonnant. Jeu intense des vedettes.

13 ans + (violence)
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Rue Arlington (Arlington Road)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1998. Thriller de Mark Pellington avec Jeff Bridges, Tim Robbins, Joan Cusack.

Un professeur dont la femme a été tuée dans une embuscade soupçonne son voisin d'être un dangereux terroriste. Scénario bien ficelé aux rebondissements surprenants. Réalisation parfois lourde. Rythme inégal. Dénouement étonnant. Jeu intense des vedettes.

Genre :
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Durée :
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Scénario :
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Michael Faraday, un prof d'université qui donne des cours sur le terrorisme, sauve la vie du gamin de ses voisins Oliver et Cheryl Lang. Il se lie d'amitié avec eux, ce qui s'avère bénéfique pour son fils de neuf ans traumatisé par la mort de sa mère, un agent du FBI tuée dans une embuscade. Obsédé par son cours et la mort de sa femme, Faraday en vient à soupçonner Oliver d'être un dangereux terroriste. Il se retrouve alors impliqué dans un complot où la vie de son propre fils est menacée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après une scène d'ouverture saisissante, ce suspense reposant sur de solides ramifications psychologiques se propose d'explorer avec sérieux et sans compromis le sujet difficile de la paranoïa terroriste chez les Américains. Le prétexte du professeur spécialiste de ce sujet sert d'élément déclencheur au scénariste, qui parvient à construire une histoire bien ficelée aux rebondissements plus que surprenants. Cependant, quelques invraisemblances dans le récit diminuent l'impact du propos et une réalisation parfois lourde procure un rythme inégal à l'ensemble. Ces lacunes n'empêchent pas le film de se démarquer des produits standards. Le réalisateur s'attarde au développement psychologique des personnages (un vrai luxe dans le cinéma américain actuel), ce qui entraîne des passages fort angoissants, supportés par une photographie stylisée. Il se permet même de détourner et de subvertir les conventions attendues de la scène d'action finale par un étonnant dénouement à l'ironie implacable. Tim Robbins et Jeff Bridges, au meilleur de leur forme, se livrent à une intense confrontation.

Texte : André Caron

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