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Petit Papa Noël (Jack Frost)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Troy Miller avec Michael Keaton, Kelly Preston, Joseph Cross. Un garçon découvre que son père décédé il y a un an s'est réincarné dans un bonhomme de neige. Idée de départ plutôt saugrenue. Fantaisie forcée alourdie par des scènes d'une sentimentalité dégoulinante. Trucages réussis. Interprétation sincère.

Général
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Petit Papa Noël (Jack Frost)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Troy Miller avec Michael Keaton, Kelly Preston, Joseph Cross.

Un garçon découvre que son père décédé il y a un an s'est réincarné dans un bonhomme de neige. Idée de départ plutôt saugrenue. Fantaisie forcée alourdie par des scènes d'une sentimentalité dégoulinante. Trucages réussis. Interprétation sincère.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Jack est un musicien qui part souvent en tournée, laissant derrière lui sa femme Gabby et leur fils de douze ans Charlie, qui souffre beaucoup des absences répétées de son père. En route pour retrouver sa famille juste à temps pour Noël, Jack se tue dans un accident de voiture. Un an plus tard, il revient dans le monde des vivants en se réincarnant dans un bonhomme de neige fabriqué par Charlie. Une fois remis de sa surprise, l'adolescent se paye du bon temps avec ce joyeux spectre de neige.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le thème de l'être cher qui se réincarne dans un objet ou un animal n'a rien de neuf, mais dans ce film il faut vraiment se forcer pour accepter l'idée saugrenue d'un père qui revient dans le «corps» d'un bonhomme de neige. La scène où son fils, tout ému, prend le bonhomme de neige autour de ses bras en criant «papa, tu es revenu» paraît plus grotesque qu'émouvante. Cette fantaisie forcée et artificielle est constamment alourdie par des scènes d'une sentimentalité dégoulinante. Les clichés tombent avec la même régularité que les gros flocons de neige en polystyrène qui viennent s'accrocher aux sourcils des personnages. Le scénario pratique un humour infantile et les développements du récit sont à la fois prévisibles et controuvés. Seule la technique et une interprétation sincère permettent à l'ensemble de ne pas sombrer complètement dans le ridicule.

Texte : Martin Girard

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