Le Grand Serpent du monde
Le Grand Serpent du monde
L'avis de Mediafilm
Ce deuxième long métrage de fiction du réalisateur Yves Dion passera à l'histoire comme le dernier produit par l'ONF. D'ailleurs, dans la tourmente des changements administratifs de cet organisme et en raison de délais de post-production liés à la disponibilité de laboratoires d'effets spéciaux, c'est avec quatre ans de retard que ce film voit le jour, le tournage ayant eu lieu en 1994. Sur le plan visuel, on se doit de constater que l'attente en valait la peine, le réalisateur étant en effet parvenu à créer des ambiances nocturnes souvent envoûtantes, rehaussées par une musique jazzée des plus agréables. Toutefois, cette oeuvre introspective baignant dans l'onirisme renferme des dialogues souvent trop écrits, tandis que certains éléments symboliques sont exagérément appuyés. D'autre part, le film manque d'intensité dramatique et le dénouement, prévisible, laisse le spectateur sur sa faim. Murray Head est émouvant en baby-boomer idéaliste qui refuse de vieillir, préférant la fuite en avant. Cependant, certains de ses partenaires se montrent moins convaincants.
Synopsis
Le quadragénaire Tom Paradise est fasciné par les grands espaces américains, tout comme l'était son idole Jack Kerouac. Il a jadis fait un voyage jusqu'au Mexique et souhaite maintenant repartir, mais ce sera sans sa compagne Sarah, plus terre-à-terre que lui. Pour l'heure, Tom est chauffeur d'autobus à Montréal, ce qui l'amène à côtoyer toutes sortes de gens, dont certains plutôt excentriques. Un jour, il prend à son bord Anaïs, une intrigante et séduisante jeune fille qui partage son intérêt pour les voyages. Elle lui propose même de partir avec lui vers le Sud.
Année
1998Genre
Drame psychologiqueOrigine
CanadaInformation
Classification
Genre
Drame psychologique
Année
1998
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
ONF
Interprètes