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He Got Game

É.-U. 1998. Drame psychologique de Spike Lee avec Denzel Washington, Ray Allen, Milla Jovovich. Un prisonnier est libéré le temps de convaincre son fils basketteur d'accepter de faire partie d'une équipe choyée par le gouverneur de l'État. Point de départ original. Éléments de satire bien ajustés. Traitement en dents de scie. Interprétation intense de D. Washington.

13 ans + (érotisme, langage vulgaire)
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He Got Game (He Got Game)

13 ans + (érotisme, langage vulgaire) 13 ans + (érotisme, langage vulgaire)

É.-U. 1998. Drame psychologique de Spike Lee avec Denzel Washington, Ray Allen, Milla Jovovich.

Un prisonnier est libéré le temps de convaincre son fils basketteur d'accepter de faire partie d'une équipe choyée par le gouverneur de l'État. Point de départ original. Éléments de satire bien ajustés. Traitement en dents de scie. Interprétation intense de D. Washington.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Le détenu Jake Shuttlesworth se voit accorder une semaine de libération conditionnelle par le directeur de la prison. Ce dernier lui promet une sentence réduite s'il parvient à persuader son fils Jesus, grande vedette de basketball à l'école secondaire, de signer un contrat avec Big State, le collège choyé par le gouverneur de l'État. Jake devra d'abord se réconcilier avec Jesus, qui ne lui a jamais pardonné de l'avoir abandonné avec sa jeune soeur au moment du décès de leur mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après des débuts fracassants, Spike Lee s'est quelque peu assagi avec le temps, et ses derniers films n'ont pas beaucoup retenu l'attention des critiques et du public. Toutefois, HE GOT GAME pourrait bien constituer le pendant sportif à une de ses réussites, MO' BETTER BLUES, le basketball servant ici de catalyseur à l'action comme le jazz dans l'opus précité. En quelques traits satiriques, le cinéaste en profite pour égratigner au passage le monde du sport universitaire et professionnel et, en amont, certaines institutions américaines. A partir d'un point de départ original, il mélange les genres, optant pour une mise en scène et une musique plus conventionnelles qui alternent avec des séquences au montage très «clippé» (sur fond de musique rap). Cela ne l'empêche nullement, en dépit de quelques longueurs, de mener avec un certain brio un récit intimiste reposant sur des relations père-fils peu banales. Denzel Washington excelle avec son jeu intense, tandis que Ray Allen, jeune joueur de la NBA, se tire bien d'affaires dans son premier rôle au cinéma en incarnant un personnage qui lui ressemble.

Texte : Jean Beaulieu

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