Fin août, début septembre
Fin août, début septembre
L'avis de Mediafilm
Contrairement à IRMA VEP, son film précédent, dans lequel Assayas brossait un tableau mordant et satirique des milieux branchés du cinéma français post-Nouvelle Vague, il manque à ce nouveau film choral une certaine ferveur, se traduisant par un refus du spectaculaire. Ayant lui-même incarné l'espoir du cinéma d'auteur en France dans les années 1980, Assayas transpose cette fois ses réflexions sur la créativité et l'art dans le monde littéraire parisien. Pas de doute, Assayas sait comment tourner une scène, alternant séquences à l'arraché filmées caméra à l'épaule avec d'autres plus statiques, ainsi qu'une succession de plans très courts avec d'autres plus longs, mais son propos distille un intérêt relatif. Décrivant des tranches de vies assez éparses découpées en chapitres s'étirant sur un peu plus d'un an, cette oeuvre en vase clos semble s'adresser à un public plutôt restreint, surtout intellectuel, et malgré les thèmes traités (l'amitié, l'amour, la mort, la célébrité), l'émotion réelle en est absente. Des acteurs talentueux semblent jouer avec un certain détachement.
Synopsis
Après des années de vie commune, Jenny et Gabriel ont décidé de rompre et tentent de vendre l'appartement qu'ils partageaient. Elle prend la chose tantôt bien tantôt plus mal, tandis que lui cherche déjà l'oubli dans les bras d'Anne, une jeune fille un peu exaltée qui vit diverses expériences. Gabriel, qui travaille dans une maison d'édition, est amené à participer à une émission de télévision consacrée à son ami Adrien. Ce dernier, écrivain estimé mais très malade, noue une relation amoureuse avec une adolescente.
Année
1998Genre
Drame psychologiqueDurée
112 min.Origine
FranceInformation
Classification
Genre
Drame psychologique
Année
1998
Durée
112 min.
Réalisation
Scénario
Pays
France
Distribution
Lion's Gate