Go to main content
3

Bienvenue à Pleasantville (Pleasantville)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Gary Ross avec Tobey Maguire, Reese Witherspoon, Joan Allen. Un adolescent timoré et sa soeur plus délurée sont projetés dans l'univers d'une série télévisée des années 1950. Fable amusante et caustique sur la liberté et la tolérance. Réalisation précise. Effets visuels impressionnants. Interprétation sensible.

Général
3

Bienvenue à Pleasantville (Pleasantville)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Gary Ross avec Tobey Maguire, Reese Witherspoon, Joan Allen.

Un adolescent timoré et sa soeur plus délurée sont projetés dans l'univers d'une série télévisée des années 1950. Fable amusante et caustique sur la liberté et la tolérance. Réalisation précise. Effets visuels impressionnants. Interprétation sensible.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
L'adolescent David, dont les parents sont divorcés, est un fanatique de la série télévisée des années 50 Pleasantville, qui présente la vie heureuse d'une famille nucléaire dans une ville modèle. Or, suite à un phénomène mystérieux, David et sa soeur jumelle, la délurée Jennifer, sont projetés dans l'univers en noir et blanc de cette émission. Graduellement, les deux jeunes apprennent aux habitants conformistes et dénués d'émotion à vivre plus librement, ce qui déplaît au maire de la ville ainsi qu'aux citoyens les plus réfractaires au changement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Scénariste de BIG et de DAVE, Gary Ross s'est fait une spécialité des comédies développant avec rigueur une situation basée sur une prémisse extravagante. Dans le cas présent, son stratagème scénaristique lui sert de prétexte à une fable à la fois amusante et caustique sur la liberté et la tolérance. L'auteur vise plus particulièrement les tenants d'un retour aux valeurs puritaines et conservatrices des années d'après guerre comme seul remède aux divers maux de la société actuelle. Car selon Ross, les années 1990 ne sont certes plus celles de l'abondance et des solutions toutes faites, mais en revanche, elles offrent des défis autrement plus stimulants. Cela ne va pas sans un ton moralisateur et quelques simplifications, mais un tel discours s'avère des plus rafraîchissants, surtout venant d'un film hollywoodien. Tout en constituant un formidable exploit sur le plan technique, l'emploi métaphorique de la couleur donne à l'oeuvre un cachet poétique enivrant. La mise en scène, la première de Ross, se révèle fort précise et efficace, tandis que sa direction d'acteurs fait montre d'une grande sensibilité.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3