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À mort la mort!

Fr. 1998. Comédie dramatique de Romain Goupil avec Romain Goupil, Marianne Denicourt, Brigitte Catillon. Ancien militant de gauche désabusé, un éditeur sur le déclin tente de garder sa fougue en accumulant les maîtresses. Scénario empruntant diverses pistes. Style fluide. Humour noir. Ensemble sympathique. Distribution éclatante.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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À mort la mort! (À mort la mort!)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 1998. Comédie dramatique de Romain Goupil avec Romain Goupil, Marianne Denicourt, Brigitte Catillon.

Ancien militant de gauche désabusé, un éditeur sur le déclin tente de garder sa fougue en accumulant les maîtresses. Scénario empruntant diverses pistes. Style fluide. Humour noir. Ensemble sympathique. Distribution éclatante.

Approchant la cinquantaine, Thomas constate que plusieurs de ses copains, anciens militants de gauche, vieillissent mal. De cimetières en hôpitaux, les retrouvailles sont souvent placées sous le signe de la mort ou de la maladie. Pourtant, lui-même éditeur sur le déclin, Thomas refuse de se laisser aller au pessimisme. Père de famille marié à une très belle femme, il ne s'est jamais senti plus vivant ou plus heureux, courant ses maîtresses, anciennes et nouvelles, avec la même fougue qu'à vingt ans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinéaste rare, dont les films sont peu distribués ici, Romain Goupil entreprend de secouer les soixante-huitards nostalgiques au moyen de l'humour (noir, la plupart du temps). En effet, sous le couvert de la comédie de moeurs, l'auteur fait part de nombreuses notations sociologiques sur ce qu'est devenu le monde depuis trente ans. À l'aide d'un style très fluide, il évite certains écueils du genre, même si le scénario dévie plusieurs fois en cours de route. On pourrait bien sûr parler de narcissisme ou de nombrilisme, puisque le réalisateur se réserve un "temps d'écran" presque continu, mais ce serait sans compter sur sa générosité (et sa fidélité!) envers une demi-douzaine d'actrices dans la quarantaine ou plus à qui il offre en cadeau de jolis (et fugaces) portraits de femmes mûres au sein d'une distribution des plus éclatantes. L'ensemble reste au demeurant fort sympathique, mais le public français y trouvera sans doute davantage son compte que le public québécois, qui ne reconnaîtra peut-être pas au passage les brèves apparitions de Daniel Cohn-Bendit et autres icônes de mai 68.

Texte : Jean Beaulieu

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