Preaching to the Perverted
Preaching to the Perverted
L'avis de Mediafilm
Stuart Urban, dont il s'agit ici du premier long métrage, a voulu s'amuser à confronter le décorum guindé d'un certain milieu politique britannique avec l'audace libératrice et provocante des tenants du sadomasochisme. L'auteur a bien compris que ce qui rapproche ces deux mondes apparemment opposés, c'est le jeu du pouvoir et les règles qu'il suppose. Le parallèle ne manque pas d'astuce, mais le résultat à l'écran s'avère tiède. C'est que dans un cas comme dans l'autre, Urban demeure à la surface des choses et s'en remet trop souvent à des idées convenues, tant sur les politiciens que sur les amants du fétichisme. De plus, l'histoire sentimentale au coeur du film n'est jamais très convaincante et semble souvent plaquée. Il se dégage donc de l'ensemble un parfum artificiel, que la réalisation ne fait que renforcer en insistant trop sur les gadgets sadomasochistes dans de longues scènes voyeuristes où les costumes et les accessoires prennent plus de place que les personnages. Les interprètes livrent cependant des performances satisfaisantes.
Synopsis
Le parlementaire Henry Harding, un homme rigide et puritain, veut éliminer tous les clubs de sadomasochisme londoniens. Il demande donc à son nouvel assistant Peter de se faire admettre dans le club House of Thwax pour en filmer secrètement les activités à l'aide d'une caméra miniature. Peter parvient ainsi à s'immiscer dans l'entourage de Tanya Cheex, la reine fétichiste de cet établissement, et parvient ainsi à recueillir des preuves incriminantes contre le club. Mais une fois devant le juge, il refuse de témoigner contre Tanya dont il est tombé amoureux.
Année
1997Genre
Drame de moeursDurée
100 min.Origine
Grande-BretagneInformation
Classification
Genre
Drame de moeurs
Année
1997
Durée
100 min.
Réalisation
Pays
Grande-Bretagne
Distribution
France-Film
Interprètes