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Pi

É.-U. 1997. Drame psychologique de Darren Aronofsky avec Sean Gullette, Mark Margolis, Ben Shenkman. Un mathématicien schizophrène est pris en filature par des gens qui cherchent à exploiter ses découvertes sur la théorie du chaos. Scénario assez original. Illustration cohérente mais parfois trop formalisante. Excellent jeu de S. Gullette.

13 ans +
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Pi (Pi)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1997. Drame psychologique de Darren Aronofsky avec Sean Gullette, Mark Margolis, Ben Shenkman.

Un mathématicien schizophrène est pris en filature par des gens qui cherchent à exploiter ses découvertes sur la théorie du chaos. Scénario assez original. Illustration cohérente mais parfois trop formalisante. Excellent jeu de S. Gullette.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Max Cohen, un mathématicien atteint de schizophrénie, est pris en filature par des gens qui cherchent à exploiter ses découvertes révolutionnaires sur la théorie du chaos. Les conseils de son mentor inquiet et le soutien d'une voisine bien intentionnée ne suffiront pas à empêcher la chute inévitable de Max, qui deviendra l'instrument des cadres d'une multinationale et des dirigeants d'une secte religieuse, intéressés à tirer profit de ses découvertes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Partant d'un scénario original qui oscille entre l'ordre et le chaos et qui reflète leur cohabitation permanente à travers la mise en scène et les images, PI s'empêtre rapidement dans une démonstration esthétique un peu lourde et anesthésiante. Celle-ci sert d'ailleurs moins son propos qu'elle ne masque la faiblesse de ses arguments. On se sent un peu comme devant un exercice universitaire formalisant, tant le film manque de péripéties capables d'en transcender les effets. Les images en noir et blanc de Matthew Libatique, tantôt surexposées, tantôt sous-exposées ou superposées à la musique synthétique de Clint Mansell, ne suffisent pas à créer une atmosphère propre à "aspirer" les spectateurs vers le chaos qu'ils contemplent. Malgré tout, la facture technique du film fait preuve de constance et de cohérence. De plus, le jeu de Sean Gullette, dont le personnage semble traverser le film comme un équilibriste paranoïaque, apporte à cette oeuvre la dose de surréalisme qui fait cruellement défaut au scénario.

Texte : Martin Bilodeau

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