Niagara, Niagara
Niagara, Niagara
L'avis de Mediafilm
Ce petit film artisanal, d'abord sympathique et sensible, se présente comme l'héritier d'un genre déjà maintes fois exploité par le passé. Il s'agit en effet d'un road-movie existentiel dans lequel sont une fois de plus abordées les questions de la jeunesse en déroute, de la marginalité et de l'incommunicabilité dans la société contemporaine. L'élément d'originalité provient de la maladie de Tourette qui afflige Marcy et qui sert de moteur narratif, autant à l'histoire d'amour qu'à cette fuite en avant, en fournissant prétextes et obstacles. Mais malgré cela, le scénario reste vague et ses thèmes exploités en surface conduisent le film vers une chute déroutante, plutôt mal amenée. La réalisation un peu uniforme privilégie par ailleurs des images grises et mates, qui jurent avec les productions aux couleurs criardes (tels KALIFORNIA) qui ont pavé sa route. Récompensée par un prix d'interprétation au Festival de Venise, Robin Tunney réussit à voler la vedette à un Henry Thomas pourtant intense.
Synopsis
Seth, un garçon mal aimé issu d'un milieu modeste, et Marcy, gosse de riches atteinte du syndrome de Tourette, s'éprennent l'un de l'autre. Ayant ras-le-bol de leur bled du Midwest, les deux amoureux décident de fuir famille et passé et de se lancer sur les routes en direction de Toronto. Cependant, n'arrivant pas à renouveler l'ordonnance de Marcy, le duo est contraint de dévaliser une pharmacie. Désormais poursuivis par la police, ils trouveront refuge chez un ferrailleur, alors que les symptômes de Marcy, privée de médicaments, se font plus violents.
Année
1997Genre
Drame psychologiqueDurée
93 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Drame psychologique
Année
1997
Durée
93 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Behaviour
Interprètes
Récompenses
Venise, Coupe Volpi de la meilleure actrice, 1997