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Les Boys

Can. 1997. Comédie de Louis Saïa avec Rémy Girard, Marc Messier, Serge Thériault. Ayant contracté une dette de jeu, l'entraîneur d'une équipe de hockey amateur risque de tout perdre si ses joueurs ne gagnent pas un ultime match. Intrigue simpliste calquée sur un canevas usé. Humour niais et facile. Réalisation bâclée. Interprétation appuyée.

13 ans +
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Les Boys (Les Boys)

13 ans + 13 ans +

Can. 1997. Comédie de Louis Saïa avec Rémy Girard, Marc Messier, Serge Thériault.

Ayant contracté une dette de jeu, l'entraîneur d'une équipe de hockey amateur risque de tout perdre si ses joueurs ne gagnent pas un ultime match. Intrigue simpliste calquée sur un canevas usé. Humour niais et facile. Réalisation bâclée. Interprétation appuyée.

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Le propriétaire de brasserie Stan est l'entraîneur d'une équipe de hockey amateur dont les joueurs sont des hommes de différents milieux et professions. Incapable de rembourser une dette de jeu, il craint les représailles de son créancier, le caïd Méo. Ce dernier lui propose alors un match entre sa propre équipe de hockey et celle de Stan. Advenant la victoire des joueurs de ce dernier, la dette sera effacée. Mais dans le cas contraire, Stan perdra sa brasserie. Évidemment, Méo espère gagner en recrutant des joueurs particulièrement agressifs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Même si le thème des ligues de hockey «de garage» confère à cette comédie une saveur purement québécoise, il n'en demeure pas moins que cette intrigue à numéros est calquée sur un modèle usé du cinéma américain. En fait, LES BOYS ressemble à toutes ces comédies sportives hollywoodiennes où des équipes perdantes finissent par triompher après avoir subi bien des revers. Niché quelque part entre les MIGHTY DUCKS et autres MAJOR LEAGUE, le film de Louis Saïa n'innove guère. Au-delà du simplisme de l'intrigue elle-même, le scénario se veut une satire de moeurs ciblant le mâle québécois moyen, amateur de sports, de femmes et de bière. Les stéréotypes et les clichés pleuvent à la pelle, venant nourrir laborieusement l'humour niais et facile des dialogues et des situations. La réalisation bâclée ne rachète rien, pas même durant la partie de hockey finale, filmée de manière plus chaotique qu'énergique. Même les éclairages laissent à désirer. Quant aux acteurs, ils jouent de façon appuyée.

Texte : Martin Girard

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