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Le Saint (The Saint)

É.-U. 1997. Aventures de Phillip Noyce avec Val Kilmer, Elisabeth Shue, Rade Serbedzija. Un aventurier charme une jeune physicienne afin de lui soutirer une formule secrète pour le compte d'un gangster russe. Relecture moderne d'une série télévisée populaire. Scénario déséquilibré et bourré d'invraisemblances. Poursuites d'usage. Réalisation vigoureuse. Interprétation adéquate.

Général
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Le Saint (The Saint)

Général Général

É.-U. 1997. Aventures de Phillip Noyce avec Val Kilmer, Elisabeth Shue, Rade Serbedzija.

Un aventurier charme une jeune physicienne afin de lui soutirer une formule secrète pour le compte d'un gangster russe. Relecture moderne d'une série télévisée populaire. Scénario déséquilibré et bourré d'invraisemblances. Poursuites d'usage. Réalisation vigoureuse. Interprétation adéquate.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après l'oeuvre de Leslie Charteris
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Aventurier solitaire sans véritable identité, Simon Templar est contacté par Ivan Tretiak, un gangster russe qui a créé une crise artificielle du pétrole pour renverser le gouvernement de Moscou. Pour parfaire son plan, Tretiak a besoin de la formule pour la fusion nucléaire froide, découverte par la scientifique Emma Russell. Templar parvient à lui soutirer la formule mais tombe sous le charme de la physicienne. Il devra contrecarrer Tretiak pour sauver la jeune femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar du protagoniste, qui change de personnalité au gré des déguisements qu'il endosse, The Saint souffre d'une crise d'identité profonde. Mélange hybride entre les James Bond, les Indiana Jones et Mission: Impossible, le film oscille constamment entre l'aventure, le drame d'espionnage, l'exploration existentielle et la trame romantique. Ces deux dernières pistes se révèlent évidemment les plus fascinantes et contribuent à la relative réussite de la première partie. Mais le scénario dispersé, déséquilibré et bourré d'invraisemblances grotesques, plonge la seconde partie dans la formule et la routine, accumulant les poursuites d'usage et les moments d'action rocambolesques. La scène finale artificiellement heureuse tue dans l'oeuf l'élément de tragédie établi dans le prologue. Cependant, l'ensemble est dirigé avec vigueur et comporte quelques belles idées de mise en scène. La photographie profite grandement des extérieurs tournés à Moscou. Alors que Val Kilmer compose un Saint plus énigmatique que flegmatique, Elisabeth Shue livre également de son côté une interprétation fort nuancée.

Texte : André Caron

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