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La Chute de l'ange (Fallen)

É.-U. 1997. Drame fantastique de Gregory Hoblit avec Denzel Washington, John Goodman, Embeth Davidtz. Un détective lutte contre un ange déchu aux intentions meurtrières, qui a le pouvoir de se déplacer de corps en corps. Croisement improbable entre films policier et fantastique. Récit artificiel truffé d'illogismes. Réalisation de métier. Jeu intense de D. Washington.

13 ans + (violence)
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La Chute de l'ange (Fallen)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1997. Drame fantastique de Gregory Hoblit avec Denzel Washington, John Goodman, Embeth Davidtz.

Un détective lutte contre un ange déchu aux intentions meurtrières, qui a le pouvoir de se déplacer de corps en corps. Croisement improbable entre films policier et fantastique. Récit artificiel truffé d'illogismes. Réalisation de métier. Jeu intense de D. Washington.

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Grâce au travail du détective John Hobbes, le tueur en série Edgar Reese est condamné à la chambre à gaz. Mais peu après, des meurtres similaires à ceux du défunt continuent à se produire. Hobbes croit d'abord à un copieur, mais il devient lui-même un suspect et des preuves accablantes s'accumulent contre lui. Il finit par comprendre qu'un ange déchu agissait à la place de Reese et que ce dernier a le pouvoir de se réincarner successivement dans différents corps.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le drame judiciaire, le réalisateur de PRIMAL FEAR se recycle dans un croisement improbable entre le film policier et le genre fantastique. Reprenant certains éléments du SHOCKER de Wes Craven mélangés à la sauce biblique de THE OMEN et THE EXORCIST, le scénariste Nicholas Kazan a concocté un récit artificiel qui comporte plusieurs illogismes et se complait dans une réflexion métaphysique fort prétentieuse. Les circonvolutions de l'intrigue tournent à vide et les motivations des personnages se révèlent forcées, alors que le destin, le métier de policier et le mythe des anges ne forment plus qu'une seule et même métaphore un peu grossière. Le réalisateur camoufle l'énormité présomptueuse du propos par de lourds effets de style qui n'ajoutent rien à la banalité de l'ensemble, sorte de sous-produit télévisuel se situant entre les séries "The X-Files" et "Millenium". Malgré tout, le rythme est soutenu et la facture générale fait preuve d'un métier certain. Seul Denzel Washington, par son jeu intense, semble croire à l'entreprise, alors que ses collègues frisent l'indifférence.

Texte : André Caron

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