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L'Homme est une femme comme les autres

Fr. 1997. Comédie de moeurs de Jean-Jacques Zilbermann avec Antoine de Caunes, Elsa Zylberstein, Gad Elmaleh. Un musicien homosexuel juif accepte d'épouser une chanteuse très religieuse afin de toucher l'argent promis par son oncle. Récit finement mené. Mise en scène attentive à la dimension psychologique du récit. Interprétation convaincante.

Général
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L'Homme est une femme comme les autres (L'Homme est une femme comme les autres)

Général Général

Fr. 1997. Comédie de moeurs de Jean-Jacques Zilbermann avec Antoine de Caunes, Elsa Zylberstein, Gad Elmaleh.

Un musicien homosexuel juif accepte d'épouser une chanteuse très religieuse afin de toucher l'argent promis par son oncle. Récit finement mené. Mise en scène attentive à la dimension psychologique du récit. Interprétation convaincante.

Simon, un musicien juif homosexuel, vit paisiblement de son art à Paris. Si sa mère accepte plutôt bien l'orientation sexuelle de son fils, son oncle, au contraire, est très inquiet de constater que le nom de la famille risque de s'éteindre à brève échéance. À tel point qu'il promet à son neveu une importante somme d'argent s'il accepte de se marier et d'engendrer un enfant. Dans un premier temps, Simon rejette l'offre. Mais des problèmes financiers finissent par l'accabler. Le musicien acceptera alors d'épouser Rosalie, une jeune chanteuse juive très religieuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le projet de Jean-Jacques Zilbermann était audacieux: confronter homosexualité, hétérosexualité, mariage et famille dans un contexte où priment religion et tradition. Pour y parvenir, le réalisateur français a choisi d'aborder la comédie de moeurs afin de souligner, de façon humoristique, les tensions qui naissent entre les aspirations individuelles et les exigences de la collectivité. Cette confrontation permet aussi au réalisateur de se faire incisif et de donner au film une dimension sociale appréciable. L'effet est d'autant plus réussi que, grâce à un scénario et des dialogues solides, le film parvient, dans un même souffle, à divertir et à interpeller le spectateur. Par contre, certaines ellipses sont gênantes, car elles prennent parfois des allures de raccourcis faciles qui règlent un peu trop cavalièrement certaines situations. Derrière la caméra, Zilbermann sait se faire discret. Il demeure cependant très attentif à la dimension psychologique du récit. Les interprètes, enfin, incarnent avec finesse des personnages profonds et crédibles.

Texte : Carlo Mandolini

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