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Batman et Robin (Batman & Robin)

É.-U. 1997. Drame fantastique de Joel Schumacher avec George Clooney, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman. Deux justiciers masqués doivent combattre un criminel qui congèle ses victimes et une botaniste dont les baisers sont fatals. Quatrième épisode sans grande saveur d'une série à succès. Scènes d'action spectaculaires mais confuses. Conception visuelle impressionnante. Interprétation inégale.

Général
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Batman et Robin (Batman & Robin)

Général Général

É.-U. 1997. Drame fantastique de Joel Schumacher avec George Clooney, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman.

Deux justiciers masqués doivent combattre un criminel qui congèle ses victimes et une botaniste dont les baisers sont fatals. Quatrième épisode sans grande saveur d'une série à succès. Scènes d'action spectaculaires mais confuses. Conception visuelle impressionnante. Interprétation inégale.

Batman et son acolyte Robin s'emploient à protéger Gotham City de Mr. Freeze, un criminel armé d'un fusil réfrigérant et dont le corps doit se maintenir sous le point de congélation. Le malfaiteur s'est allié à la vénéneuse Poison Ivy, qui peut tuer ses ennemis par un baiser. Les justiciers masqués peuvent heureusement compter sur une nouvelle équipière, Batgirl, qui est en réalité Barbara Wilson, la nièce d'Alfred, le domestique de Bruce Wayne/Batman. Or, le vieil homme se meurt lentement d'une maladie réputée incurable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce quatrième épisode garde peu de traces de la vision macabre des deux premiers réalisés par Tim Burton, offrant plutôt un divertissement sans grande saveur. Ce qui n'exclut toutefois pas une pléthore d'enjeux dramatiques: le savant accidentellement réfrigéré cherchant désespérément un remède à la maladie de sa femme gardée en état d'hibernation, l'agonie d'Alfred mettant au jour une relation père/fils entre lui et Bruce Wayne, les tentatives d'affirmation de Robin face à un Batman trop protecteur et presque jaloux de l'attirance du jeune homme pour Poison Ivy, etc. Or, tous ces conflits qui se dénouent sans grande imagination ont tendance à reléguer au second plan les scènes d'action qui, bien que spectaculaires, baignent dans la confusion en raison d'un montage trop étourdissant. Par ailleurs, le soin apporté aux fabuleux décors et aux impressionnants costumes est inversement proportionnel à la qualité des dialogues, hormis ceux du personnage de Poison Ivy, davantage spirituels. Dans ce rôle, Uma Thurman vole la vedette à ses partenaires, qui se révèlent beaucoup moins inspirés.

Texte : Louis-Paul Rioux

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