É.-U. 1996. Drame fantastique de David Lynch avec Patricia Arquette, Balthazar Getty, Bill Pullman. Un musicien et un jeune garagiste sont plongés dans une mystérieuse histoire de meurtres. Lieux communs du film noir greffés sur une toile de fond onirique et bizarre. Péripéties déconcertantes. Climat de mystère habilement entretenu. Interprétation dans le ton voulu.
Un musicien et un jeune garagiste sont plongés dans une mystérieuse histoire de meurtres. Lieux communs du film noir greffés sur une toile de fond onirique et bizarre. Péripéties déconcertantes. Climat de mystère habilement entretenu. Interprétation dans le ton voulu.
Après un silence de quelques années, David Lynch nous offre un nouveau voyage dans l'univers délicieusement tordu de son imaginaire. Les admirateurs du cinéaste ne trouveront rien de vraiment neuf dans ce LOST HIGHWAY qui recycle à bon compte tous les fantasmes habituels de l'auteur. Lynch n'a cependant rien perdu de son habileté à créer un climat de mystère étouffant et à imaginer des situations oniriques aussi troublantes que fascinantes. Le réalisateur greffe son imagerie cauchemardesque et fantastique sur un canevas classique de film noir, battant en rappel tous les lieux communs du genre. Plusieurs spectateurs risquent cependant d'être déconcertés par la structure narrative du film qui change radicalement de trame et de protagonistes après environ une heure de projection. Le cinéaste accentue la perplexité du spectateur en faisant jouer à Patricia Arquette deux rôles différents. La réalisation se signale surtout par un travail complexe sur le son et un montage fort adroit. Les interprètes se plient avec docilité aux exigences particulières de ce genre de cinéma onirique.
Texte : Martin Girard
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
LOST HIGHTWAY chamboule l'idée préconçue qu'on se fait de la narration. On peut aussi y retrouver une version moderne de Faust, notamment avec ce «mystery man» qui s'immisce dans un quotidien pour le moins onirique.
J'attribue à ce film la Cote