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Nous sommes tous encore ici

G
1996 ·
100% est d'accord avec la cote
Trois applications de la pensée philosophique dans la vie contemporaine.
Démarche épurée et quasi impénétrable. Film verbomoteur. Approche stylistique froide. Beau face-à-face entre A. Clément et B. Lafont.

L'avis de Mediafilm

Après MON CHER SUJET et LOU N'A PAS DIT NON, Anne-Marie Miéville poursuit sa recherche stylistique, apparemment détachée de son maître à penser Jean-Luc Godard, avec qui elle a fait ses gammes. L'approche consiste en une saturation de l'épure, un lent enchaînement de dialogues et monologue qui n'inspire rien de particulier sur le plan de l'image. Un vernis d'érudition, une démarche déroutante et un non-jeu très orchestré rendent ce film quasi impénétrable pour le grand public, auquel il ne s'adresse pas de toute façon. Trois directeurs photo se sont succédés, pour apporter une couleur et une texture différentes à chacun des volets, quoique la froideur et la prétention de l'ensemble soit distribuée de façon homogène. Les interprètes ne font pas d'étincelles, à l'exception du face-à-face entre Aurore Clément et Bernadette Lafont, sur des mots de Platon qu'elles prononcent avec un plaisir évident.

Synopsis

Deux comédiennes interprètent un dialogue sceptique de Platon au gré d'une scène de la vie quotidienne. Un homme, seul sur scène, récite un monologue de la philosophe Hannah Arendt. Un couple de quinquagénaires continue, malgré l'essoufflement de leur relation et leurs différends, à survivre aux doutes de l'autre. Trois volets, trois applications de la pensée philosophique dans la vie contemporaine.

Année

1996

Genre

Film d'essai

Origine

France

Information

Classification

G

Genre

Film d'essai

Année

1996

Pays

France

Distribution

Prima Film