Le Huitième Jour
Le Huitième Jour
L'avis de Mediafilm
Délaissant la complexité de TOTO LE HÉROS, son premier film, Jaco Van Dormael développe une trame connue à mi-chemin entre RAIN MAN et MARY POPPINS. En effet, un banquier ultraconformiste redécouvre les plaisirs véritables de la vie au contact d'un jeune mongolien plongé dans son monde fantaisiste. Prenant des allures de conte ou de fable, Le Huitième jour comporte cependant de nombreuses ruptures de ton qu'un scénario artificiel ne parvient pas à réconcilier. En particulier, les éléments fantaisistes s'intègrent mal à l'ensemble et la dernière partie dérape vers un sentimentalisme exacerbé. Il en résulte une oeuvre déséquilibrée, où de bonnes trouvailles visuelles côtoient des effets faciles et où le dynamisme de la réalisation ne peut racheter les incongruités du récit. Le jeu sensible et sincère de Daniel Auteuil et de Pascal Duquenne réussit à rendre crédibles des personnages qui manquent toutefois de profondeur.
Synopsis
Cadre dans une banque, Harry vit au rythme d'une routine quotidienne tellement rigide qu'elle exclut sa famille. Mais lorsque sa femme et ses deux filles refusent de le voir, Harry tente malgré tout une réconciliation désespérée. Sur la route, il fait la rencontre inopinée de Georges, un jeune trisomique qui s'est enfui de son hôpital pour retrouver sa propre famille. Leur périple s'annonce mouvementé.
Année
1996Genre
Comédie dramatiqueDurée
123 min.Origine
BelgiqueInformation
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
1996
Durée
123 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Belgique
France
Distribution
C/FP
Production