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Le Fantôme (The Phantom)

É.-U. 1996. Aventures de Simon Wincer avec Billy Zane, Kristy Swanson, Treat Williams. Un mystérieux justicier masqué entre en lutte contre un financier mégalomane qui veut mettre la main sur des crânes aux pouvoirs magiques. Adaptation d'une bande dessinée désuète. Ensemble d'une conception simpliste. Aspects visuels assez réussis. Jeu vigoureux de B. Zane.

Général
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Le Fantôme (The Phantom)

Général Général

É.-U. 1996. Aventures de Simon Wincer avec Billy Zane, Kristy Swanson, Treat Williams.

Un mystérieux justicier masqué entre en lutte contre un financier mégalomane qui veut mettre la main sur des crânes aux pouvoirs magiques. Adaptation d'une bande dessinée désuète. Ensemble d'une conception simpliste. Aspects visuels assez réussis. Jeu vigoureux de B. Zane.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Xander Dax, un financier new-yorkais mégalomane, veut mettre la main sur les trois crânes magiques du Tuganda, des objets qui assureraient sa domination du monde. Mais, pour y parvenir, il doit se mesurer au Fantôme, un mystérieux justicier qui garde ce trio de crânes dans le fond de la jungle d'une île de l'océan Indien. Ce personnage masqué est en réalité Kit Walker, le dernier descendant d'une longue lignée d'aventuriers. Celui-ci se rend à New York dans ses habits de ville afin de contrer les projets funeste de Xander.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspirées d'une vieille bande dessinée des années trente, les péripéties de ce film d'action accuse un peu trop le caractère démodé du matériel d'origine. Les personnages tracés à gros traits, les situations simplifiées au maximum, l'humour puéril, les cascades d'une conception désuète, les dialogues naïfs, bref l'ensemble des éléments dramatiques relèvent d'une conception peu sophistiquée. De plus, il est difficile de ne pas établir une comparaison défavorable entre THE PHANTOM et d'autres films plus réussis du même genre comme RAIDERS OF THE LOST ARK ou BATMAN, dont ce film-ci représente une sorte de croisement. Par contre, les aspects esthétiques de l'oeuvre sont assez réussis, bien que la veine rétro que l'on retrouve dans les décors, les accessoires et les costumes a déjà été exploitée dans des films comme THE ROCKETEER, DICK TRACY et THE SHADOW. Billy Zane campe avec vigueur un héros sympathique qui ne se démarque pas beaucoup des archétypes du genre.

Texte : Martin Girard

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