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La Fabrication d'un meurtrier

Can. 1996. Drame de Isabelle Poissant avec Pierre Chagnon, Chantal Monfils, Denis Bouchard. Interrogé au sujet d'un meurtre, un psychiatre explique son emploi du temps lors d'un séjour dans la ville natale de son ex-épouse bulgare. Sujet valable manquant d'approfondissement psychologique. Montage hasardeux. Réalisation peu maîtrisée. Interprétation pas assez naturelle. (sortie en salle: 3 mars 1996)

13 ans +
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La Fabrication d'un meurtrier (La Fabrication d'un meurtrier)

13 ans + 13 ans +

Can. 1996. Drame de Isabelle Poissant avec Pierre Chagnon, Chantal Monfils, Denis Bouchard.

Interrogé au sujet d'un meurtre, un psychiatre explique son emploi du temps lors d'un séjour dans la ville natale de son ex-épouse bulgare. Sujet valable manquant d'approfondissement psychologique. Montage hasardeux. Réalisation peu maîtrisée. Interprétation pas assez naturelle. (sortie en salle: 3 mars 1996)

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Producteurs :
Interrogé au sujet d'un meurtre, le psychiatre Delarue explique à un enquêteur les raisons l'ayant amené en Bulgarie dans la ville natale de son ex-épouse. Obsédé par sa séparation, Delarue voulait tout connaître de sa femme. Sur place, il fit la connaissance d'une femme médecin qui s'enticha de lui et qui lui présenta un de ses patients mentalement déséquilibré. Ramenant ce dernier à Montréal, le psy entreprit sa rééducation afin d'en faire l'instrument de sa vengeance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Nouvelle venue dans le monde du long métrage, Isabelle Poissant a écrit elle-même ce scénario pour le moins alambiqué. Ce n'est pas que le contenu soit totalement inintéressant; au contraire, celui-ci est pourvu de quelques pistes valables que, curieusement, la réalisatrice refuse d'emprunter ou d'approfondir. Grossièrement dessiné, le personnage central se traîne dans une démarche psychologiquement mal définie. De plus, de nombreux comportements et situations manquent soit de naturel ou alors de crédibilité. A l'image du récit, tout l'aspect technique du film semble aussi livré à l'état d'ébauche. La construction en flash-back est désavantagée par un montage des plus hasardeux. Les mouvements de caméra sont loin de posséder toute la maîtrise nécessaire. Quant à la plupart des acteurs, leur participation se révèle bien trop épisodique ou leur personnage trop mal cerné pour que l'on puisse juger de la qualité de leur art. Bien que plus présent à l'écran que ses confrères, Pierre Chagnon fait montre de certaines limites dans l'aisance avec laquelle il attaque son rôle.

Texte : Christian Depoorter

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