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La Course au jouet (Jingle All the Way)

É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de Brian Levant avec Arnold Schwarzenegger, Sinbad, Rita Wilson. À la veille de Noël, un père de famille tente désespérément de trouver un jouet fort populaire qu'il a promis à son fils. Dénonciation ambiguë de la société de surconsommation. Mise en scène énergique. Inspiration comique inégale. Jeu outré des deux vedettes.

Général
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La Course au jouet (Jingle All the Way)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de Brian Levant avec Arnold Schwarzenegger, Sinbad, Rita Wilson.

À la veille de Noël, un père de famille tente désespérément de trouver un jouet fort populaire qu'il a promis à son fils. Dénonciation ambiguë de la société de surconsommation. Mise en scène énergique. Inspiration comique inégale. Jeu outré des deux vedettes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Trop accaparé par son travail, Howard Langston ne consacre pas suffisamment de temps à son épouse Liz et surtout à son jeune fils Jamie. Pour se faire pardonner, il promet à son gamin de lui offrir en cadeau la très populaire poupée Turbo Man. Mais le père bien attentionné ne se doute pas qu'en cette veille de Noël, ce jouet tant convoité est devenu pratiquement introuvable. De plus, il aura maille à partir avec Myron Larabee, un facteur fantasque qui souhaite également acheter un Turbo Man pour son propre fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produit par Chris Columbus (Home Alone), réalisé par Brian Levant (The Flintstones) et mettant en vedette l'imposant Arnold Schwarzenegger, Jingle All the Way est une comédie familiale pour le temps des fêtes qui possède assurément bien des atouts pour obtenir un franc succès au box-office. Or, sous des dehors de dénonciation féroce et souvent peu subtile de la société de surconsommation, ce film se présente en même temps comme une opération pour le moins douteuse de promotion de l'industrie du jouet. Démarrant à vive allure, le film s'essouffle à mi-parcours, ce qui apparaissait inévitable eu égard à la minceur cadavérique de l'argument de départ. Toutefois, la finale à l'emporte-pièce, qui fait basculer l'ensemble du burlesque à la fantaisie, vient quelque peu sauver la mise, en dépit d'un message moral assez convenu. La mise en scène fait montre d'une belle énergie, mais il faut avouer que l'inspiration comique s'avère bien inégale. Le jeu outré des deux vedettes est tour à tour agaçant et divertissant, tandis que le jeune Jake Lloyd n'apparaît pas toujours très convaincant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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