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La Belle Verte

G
1996
100% est d'accord avec la cote
En voyage sur la Terre, une émissaire d'une planète pacifiste découvre un monde hostile et pollué.
Scénario original mais chargé. Critique lucide des sociétés contemporaines. Mise en scène vivante. Distribution harmonieuse.

L'avis de Mediafilm

Par le truchement de l'humour et de la fantaisie, Coline Serreau parle une fois de plus de l'aliénation de nos sociétés de consommation contemporaines, de l'incommunicabilité entre les humains et, fait nouveau, de la rupture de ceux-ci avec la nature. L'auteure de LA CRISE livre ici une oeuvre personnelle, qui compense ses quelques faiblesses par une sincérité et une émotivité touchantes, rares au cinéma. Bien que la plaidoirie utopiste soit sans compromis et ratisse trop large, LA BELLE VERTE maintient d'un bout à l'autre son fragile équilibre entre la gravité du sujet et la légèreté de la forme. La mise en scène de Serreau est souple, transparente et attentive à la composition de tableaux vivants qui évoquent des images pieuses, rappelant par la même occasion la déroute spirituelle de l'Occident. Des acteurs aux registres variés cohabitent harmonieusement.

Martin Bilodeau

Synopsis

Comme chaque année, les résidents de la planète Verte se réunissent en congrès pour envoyer des émissaires sur d'autres planètes. Contre toute attente, Mila se propose d'aller sur la Terre, planète dégénérée pour laquelle ces pacifistes ont abandonné tout espoir. Son atterrissage dans un Paris pollué, peuplé d'insolents, lui fait regretter son choix. Du moins jusqu'à sa rencontre avec Max, un pédiatre avec lequel elle se lie d'amitié.

Année

1996

Genre

Comédie fantaisiste

Durée

99 min.

Origine

France