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Kolya (Kolja)

Tch. 1996. Comédie dramatique de Jan Sverak avec Zdenek Sverak, Andrej Chalimon, Libuse Safrankova. Un musicien tchèque dans la cinquantaine se retrouve avec la garde d'un gamin russe de cinq ans. Histoire toute simple racontée de façon attendrissante. Sens affiné de l'observation des petits détails drôles ou touchants. Illustration très soignée. Excellente interprétation.

Général
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Kolya (Kolja)

Général Général

Tch. 1996. Comédie dramatique de Jan Sverak avec Zdenek Sverak, Andrej Chalimon, Libuse Safrankova.

Un musicien tchèque dans la cinquantaine se retrouve avec la garde d'un gamin russe de cinq ans. Histoire toute simple racontée de façon attendrissante. Sens affiné de l'observation des petits détails drôles ou touchants. Illustration très soignée. Excellente interprétation.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Le violoncelliste Frantisek Louka traverse un moment difficile depuis qu'il a perdu sa place dans l'orchestre national. Afin d'éponger ses dettes, il accepte d'épouser contre rémunération une Russe qui désire obtenir la citoyenneté tchèque. Mais celle-ci le quitte pour gagner l'Allemagne de l'Ouest, confiant la garde de son fils de cinq ans à sa grand-mère. Quand la vieille femme tombe malade, il revient à Frantisek de s'occuper du gamin. D'abord distant l'un envers l'autre, le musicien et l'enfant finiront par éprouver une grande tendresse mutuelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est une histoire toute simple, presque une anecdote, que nous raconte ce film attendrissant. Le traitement frôle souvent le pathos, mais l'auteur parvient habilement à éviter les fautes de goût ou les effusions trop appuyées de sentiments en contrebalançant le mélo avec un humour délicieux. Le sujet n'a rien de bien original et les diverses situations choisies pour l'illustrer ne le sont pas davantage. L'ensemble exerce pourtant un charme constant, dû en grande partie au sens de l'observation que le réalisateur manifeste dans les petits détails amusants ou touchants. Certains éléments politiques sur l'inimitié des Tchèques à l'égard de l'occupant russe (le film se déroule en 1988) se glissent sans heurt dans le scénario. Ils viennent enrichir de notes ironiques la relation entre le vieux musicien anti-russe et le gamin qui fait preuve d'un patriotisme précoce. L'illustration est très soignée et l'interprétation de Zdenek Sverak (le père du réalisateur) est excellente. Le petit Andrej Chalimon est évidemment adorable.

Texte : Martin Girard

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