Can. 1996. Drame de moeurs de Jennifer Alleyn, Manon Briand, Marie-Julie Dallaire, Arto Paragamian, André Turpin, Denis Villeneuve avec Igor Ovadis, David La Haye, Audrey Benoît. À bord de son taxi, un chauffeur philosophe partage des parcelles d'existence avec ses clients. Tentative intéressante de renouvellement du film collectif. Segments inégaux, tant au niveau de l'écriture que de la mise en scène. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 15 novembre 1996)
À bord de son taxi, un chauffeur philosophe partage des parcelles d'existence avec ses clients. Tentative intéressante de renouvellement du film collectif. Segments inégaux, tant au niveau de l'écriture que de la mise en scène. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 15 novembre 1996)
COSMOS est un film à sketches réalisé par six jeunes espoirs du cinéma québécois. Mais il serait plus précis d'employer le terme "oeuvre collective", car ce long métrage ne se présente pas sous la forme traditionnelle du film à sketches. En effet, à la formule de la fragmentation en six épisodes, on a préféré celle de l'alternance des segments. Cependant, malgré cette touche intéressante qui dynamise l'ensemble, COSMOS ne parvient pas à éviter les écueils du film collectif. Ainsi, les épisodes sont loin d'être de qualité égale, tant au niveau de l'écriture que de la mise en scène. Globalement, l'ensemble tend vers un esthétisme qui relègue au second plan la réflexion sur le propos véritable du film: la solitude et la difficulté de communiquer. Heureusement, l'humour et l'interprétation solide de certains acteurs parviennent à sauver la mise.
Texte : Carlo Mandolini
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
Although it contains some effective performances and certainly looks good, COSMOS comes accross as both underwhelming and pretentious, a fairly deadly combination.
Régis Tremblay - Le Soleil
Toutes ces scènes de rue, de métro, de bar, de café, de billard et d'hôtel ne mettent en scène des citadins que pour décrire leur ville. Post-moderne, pauvre, désoeuvrée, grise, sans visage, ni française, ni anglaise, Montréal sature chaque image de son spleen culturel.
Claude Langlois - Le Journal de Montréal
Le résultat est mitigé. D'abord le lien, bien que formel, qu'est supposé créer le personnage de COSMOS entre ces différents sketches qui, rappelons-le, n'ont rien à voir les uns avec les autres, est bien relaché, pour ne pas dire relatif, voir superfétatoire.
Georges Privet - Voir
L'ensemble lié par les superbes images en noir et blanc d'André Turpin, la musique accrocheuse de Michel A. Smith, et le montage adroit de Richard Comeau triomphe des limites du genre pour brosser un portrait léger et rafraîchissant d'une époque et d'une génération.
Luc Perreault - La Presse
De ce film juvénile, vivant et dynanique se dégage peu à peu la vision d'un Montréal cosmopolite et grouillant de vie. (...) Au film de sketches appréhendé se substitue une histoire à facettes multiples qui vont du flash qui en met plein la vue jusqu'à d'impressionnants numéros d'acteurs.