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Chronique d'une disparition (Segell Ikhtifa)

1996 · undefined (ang)
100% est d'accord avec la cote
Un cinéaste de retour en Palestine après une longue absence observe les nouveaux comportements de ses compatriotes.
Portrait en mosaïque. Regard personnel et lucide. Construction habile au rythme parfois chaotique.

L'avis de Mediafilm

À mi-chemin entre le documentaire et la fiction, la réalité et son impression sur la conscience, Chronique d'une disparition propose un bilan personnel et lucide, fait de petits accrochages, de conversations muettes, de moments de vie familiale, épiés au gré d'un questionnement portant sur la guerre et la paix, le tout à la lumière d'une Palestine en mutation. Le réalisateur Elia Suleiman fait preuve d'un sens de la construction étonnant, laissant se répondre les segments et les scènes sans qu'il n'y paraisse, intégrant quelques sketches dramatiques à l'intérieur de sa mosaïque parfois burlesque. Quelques problèmes de rythme, dans la seconde partie, brouillent cependant la relation intime que le cinéaste cherche à établir avec les spectateurs.

Synopsis

De retour en Palestine après douze années d'exil volontaire à New York, Elia Suleiman observe avec étonnement les nouveaux comportements de ses compatriotes. L'atmosphère demeure en effet tendue entre Juifs et Arabes et la paix fragile est constamment ébranlée par des actes de la vie quotidienne, que Suleiman filme comme autant de vignettes ou de fragments, affichant un recul qui bientôt le rattrapera.

Année

1996

Genre

Film d'essai

Origine

Territoires palestiniens

Information

Genre

Film d'essai

Année

1996

Réalisation

Pays

Territoires palestiniens

Palestine

Distribution

Aska