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Ondes de choc (Strange Days)

É.-U. 1995. Science-fiction de Kathryn Bigelow avec Ralph Fiennes, Angela Bassett, Juliette Lewis. En 1999, un trafiquant d'enregistrements virtuels illégaux est mêlé à une affaire de meurtre qui risque d'entraîner une escalade de violence raciale sans précédent. Vision pessimiste et chaotique d'un futur proche. Grand brio technique. Conclusion décevante. Jeu contrasté des deux vedettes.

16 ans + (violence, érotisme)
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Ondes de choc (Strange Days)

16 ans + (violence, érotisme) 16 ans + (violence, érotisme)

É.-U. 1995. Science-fiction de Kathryn Bigelow avec Ralph Fiennes, Angela Bassett, Juliette Lewis.

En 1999, un trafiquant d'enregistrements virtuels illégaux est mêlé à une affaire de meurtre qui risque d'entraîner une escalade de violence raciale sans précédent. Vision pessimiste et chaotique d'un futur proche. Grand brio technique. Conclusion décevante. Jeu contrasté des deux vedettes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
À Los Angeles pendant les dernières 48 heures de 1999, Lenny Nero vend la drogue de l'an 2000: des «tranches de vie» très intenses enregistrées sur disques numériques. L'utilisateur peut voir, entendre et ressentir tout ce qu'une personne a vécu pendant trente minutes. Lorsque l'un de ses disques révèle un meurtre crapuleux et sadique, Lenny se retrouve au centre d'une sale affaire policière qui pourrait entraîner une escalade de violence raciale sans précédent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant d'un concept scientifique déjà exploité dans BRAINSTORM, le scénariste et producteur James Cameron poursuit la démarche apocalyptique qu'il a amorcée avec TERMINATOR et THE ABYSS. Sa vision pessimiste de notre futur proche pousse à sa limite le chaos social que laisse entrevoir la situation actuelle des Etats-Unis. La réalisation énergique et nerveuse de Kathryn Bigelow se marie parfaitement à ce constat de désordre. Sur un rythme trépident, elle confectionne des moments d'une fulgurante intensité qui démontrent un grand brio technique. Cependant, la portée critique du projet s'effondre totalement avec la séquence finale, qui sombre dans une overdose de sentimentalisme hollywoodien. Si les personnages se révèlent schématiques, Bigelow parvient à établir un contraste séduisant entre la performance musclée d'Angela Bassett et le jeu vulnérable de Ralph Fiennes, jouant ainsi sur leur physique androgyne.

Texte : André Caron

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