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Les Collégiennes de Beverly Hills (Clueless)

É.-U. 1995. Comédie de moeurs de Amy Heckerling avec Alicia Silverstone, Stacey Dash, Brittany Murphy. Une adolescente à l'affût des dernières modes vestimentaires prend en charge une camarade de classe à l'allure négligée. Intrigues sentimentales convenues. Trait satirique manquant de mordant. Réalisation pétillante. Jeu candide d'A. Silverstone.

Général
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Les Collégiennes de Beverly Hills (Clueless)

Général Général

É.-U. 1995. Comédie de moeurs de Amy Heckerling avec Alicia Silverstone, Stacey Dash, Brittany Murphy.

Une adolescente à l'affût des dernières modes vestimentaires prend en charge une camarade de classe à l'allure négligée. Intrigues sentimentales convenues. Trait satirique manquant de mordant. Réalisation pétillante. Jeu candide d'A. Silverstone.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Fille adolescente d'un veuf fortuné de Beverly Hills, Cher est constamment à l'affût des dernières modes en matière de vêtements, d'accessoires, de coiffure et de maquillage, ce qui en fait une des filles les plus remarquées de son école. Elle et sa copine Dionne sympathisent avec Tai, une nouvelle camarade de classe à l'allure négligée. Cher se donne pour mission d'en faire une fille dans le vent et elle réussit tellement bien que Tai en vient à la détrôner comme coqueluche de son «high-school».

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réalisatrice s'est amusée à décrire de façon plutôt caricaturale les moeurs superficielles d'un certain type de jeunes étudiantes snobs et branchées du sud de la Californie. Dans le même genre cependant, un film comme HEATHERS faisait mouche avec beaucoup plus de mordant. Dans ce cas-ci, le spectateur a droit à une enfilade de vignettes satirico-sentimentales dont les mérites, comiques ou autres, ne sont pas des plus évidents. En fait, le trait satirique est gras et facile, tandis que la veine fleur bleue ne présente rien de particulièrement original. Le film se moque plutôt gentiment du matérialisme agressif de l'héroïne, mais sans l'observer avec toute l'ironie souhaitée. Heureusement, les scènes sont courtes et variées, le rythme s'avère vif et l'illustration pétillante, ce qui rend l'ensemble supportable, à défaut d'autre chose. Alicia Silverstone joue avec la candeur voulue.

Texte : Martin Girard

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