L'avis de Mediafilm

L'auteur s'est inspiré d'une expérience personnelle pour écrire ce scénario dont le style narratif se rapproche de la manière d'un Robert Altman. Ainsi, il réunit plusieurs personnages dans un même lieu, à l'occasion d'un événement spécial, afin d'élaborer une étude de moeurs où alternent les vignettes comiques et dramatiques. La comparaison s'arrête là, car Randal Kleiser (GREASE) ne possède pas encore l'assurance et la profondeur du réalisateur de NASHVILLE. Néanmoins, son film s'avère d'une sincérité parfois touchante. Le thème du sida y est traité de façon curieusement décontractée, évitant à l'ensemble de tomber dans le prêchi-prêcha ou le pathos. Les scènes s'enchaînent à un rythme maintenu et la mise en scène met bien en valeur le jeu d'ensemble d'une très bonne distribution. Eric Roberts s'en tire particulièrement bien dans le rôle principal avec une composition sobre et nuancée.

Martin Girard