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L'Épidémie (Outbreak)

É.-U. 1995. Thriller de Wolfgang Petersen avec Dustin Hoffman, Rene Russo, Morgan Freeman. Un bactériologiste s'efforce de sauver les habitants d'une petite ville qui sont atteints d'un virus mortel se propageant rapidement. Scénario sans surprise renouant avec les conventions du cinéma-catastrophe. Suspense bien rythmé. Interprétation convaincue de personnages stéréotypés.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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L'Épidémie (Outbreak)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1995. Thriller de Wolfgang Petersen avec Dustin Hoffman, Rene Russo, Morgan Freeman.

Un bactériologiste s'efforce de sauver les habitants d'une petite ville qui sont atteints d'un virus mortel se propageant rapidement. Scénario sans surprise renouant avec les conventions du cinéma-catastrophe. Suspense bien rythmé. Interprétation convaincue de personnages stéréotypés.

Plusieurs habitants de la petite ville de Cedar Creek sont atteints d'un étrange virus mortel. Ce mal qui se propage à une vitesse alarmante a été introduit au pays par un petit singe africain importé par le propriétaire d'une animalerie. Sam Daniels, un bactériologiste de l'armée, et ses assistants s'efforcent de trouver un sérum pour sauver la ville placée en quarantaine. Le temps presse, car des militaires peu scrupuleux envisagent de bombarder la communauté.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film renoue avec la tradition du cinéma-panique des années 1950 (les films de science-fiction à base de peur nucléaire et d'invasion extraterrestre) et des années 1970 (le cinéma-catastrophe). C'est un genre assez codé dans sa façon de mettre en avant les exploits de quelques héros au courage et à la droiture bien hollywoodienne face à un mal extérieur qui symbolise souvent les peurs de la société américaine. Le mal était jadis le communisme ou les désastres écologiques, c'est maintenant le sida et la guerre bactériologique. Wolfgang Petersen (IN THE LINE OF FIRE) apporte au genre une expertise technique indéniable, mais sans parvenir à en renouveler les conventions dramatiques. Il en résulte un suspense solide, assez bien rythmé, mais qui ne présente pas beaucoup d'originalité ou de surprise. Les interprètes jouent avec conviction des personnages plutôt stéréotypés.

Texte : Martin Girard

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