G.-B. 1995. Drame de moeurs de Christopher Menaul avec Embeth Davidtz, Ben Chaplin, Tom Bell. En 1883, un couple recueille une jeune femme malade et démunie dont les trois fils de la maison tombent amoureux. Scénario demeurant un peu trop à la surface des choses. Reconstitution d'époque impeccable. Images fignolées. Interprétation tout en retenue.
En 1883, un couple recueille une jeune femme malade et démunie dont les trois fils de la maison tombent amoureux. Scénario demeurant un peu trop à la surface des choses. Reconstitution d'époque impeccable. Images fignolées. Interprétation tout en retenue.
Dans une impeccable reconstitution d'époque, FEAST OF JULY relate le destin d'une femme qui, cherchant l'amour, ne rencontre que d'ingrates et déchirantes passions. Même si les rapprochements semblent nombreux avec l'esthétisme de l'oeuvre du tandem Merchant-Ivory (qui participe d'ailleurs à la production), ce film réussit difficilement, quant à lui, à traduire le combat intérieur de personnages ayant à conformer l'intensité de leurs sentiments au romantisme chaste et pur de l'ère victorienne. D'un grand classicisme, la mise en scène peaufine l'image tout en omettant cependant d'y injecter assez d'émotion. Le scénario perd alors quelque peu de sa puissance dramatique et demeure à la surface des choses, ne parvenant pas toujours à rendre touchant l'univers tragique qu'il dépeint. L'interprétation se fait néanmoins tout en retenue.
Texte : Alain P. Jacques