Douce France
Douce France
L'avis de Mediafilm
Second long métrage d'un jeune cinéaste français d'origine kabyle (son premier film HEXAGONE est toujours inédit au Québec), DOUCE FRANCE, au titre ironique, présente un portrait intéressant de la banlieue parisienne sur le plan socio-ethnique. Tournant le dos à la réalité surmédiatisée des H.L.M., Malik Chibane nous offre plutôt un regard à la fois critique et tendre sur la vie de jeunes fils et filles d'immigrants à Saint-Denis, qui tentent de trouver leur voie tout en subissant le racisme latent de la majorité locale et le joug des traditions ancestrales véhiculées par leurs parents. Bien que le scénario soit un peu brouillon et surchargé, il fourmille néanmoins de détails significatifs. Dommage que la veine humoristique privilégiée par l'auteur se révèle aussi mal exploitée et la fin aussi bâclée, car tous les éléments se prêtaient à une satire savoureuse de ce milieu mixte, comme a su le faire, par exemple, Merzak Allouache avec SALUT COUSIN! On pourra toutefois apprécier la prestation des comédiens, campant des personnages sympathiques aux caractères contrastés, mais quelque peu stéréotypés.
Synopsis
Après avoir inopinément trouvé des bijoux volés, deux copains, Jean-Luc, un Juif français, et Moussa, né en France de parents arabes, s'achètent un café où le premier installe en arrière-boutique son bureau d'avocat. Jean-Luc cherche à reconquérir Souad, une jeune beurette à l'allure moderne qui ne semble pas très intéressée à renouer avec lui. De son côté, Moussa aime la soeur de Souad, Farida, qui porte le voile islamique, mais il a promis à sa mère d'épouser une jeune Algérienne fraîchement débarquée à Paris.
Année
1995Genre
Étude de moeursDurée
95 min.Origine
FranceInformation
Classification
Genre
Étude de moeurs
Année
1995
Durée
95 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
France
Distribution
K-Films Amérique
Interprètes
Production