É.-U. 1995. Comédie policière de Jack Baran avec James Le Gros, Dylan McDermott, Nancy Travis. Un voleur fraîchement évadé de prison tente de reconquérir son ancienne maîtresse et de retrouver un magot mystérieusement disparu. Trame convenue et artificielle pimentée d'éléments kitch ou fantastiques. Rythme vif. Interprétation assez enthousiaste.
Un voleur fraîchement évadé de prison tente de reconquérir son ancienne maîtresse et de retrouver un magot mystérieusement disparu. Trame convenue et artificielle pimentée d'éléments kitch ou fantastiques. Rythme vif. Interprétation assez enthousiaste.
Cette production indépendante s'inscrit dans une mode du cinéma américain où les exploits de criminels sont abordés sous un angle ironique et haut en couleurs, à la manière justement de Quentin Tarantino qui participe à ce film en tant qu'acteur. Mais la comparaison s'arrête là, car Jack Baran ne possède pas la verve de l'auteur de PULP FICTION. Il accouche d'une comédie plutôt banale où des éléments fantastiques pimentent de façon arbitraire et gratuite une trame policière et sentimentale convenue. Le réalisateur s'efforce de donner un ton à son film à travers l'exploitation de différents icônes de la culture kitsch américaine, comme en témoigne le motel peint en rose où se déroule l'action. Mais cette recherche esthétique, qui rappelle bien des vidéo-clips, ne contribue au fond qu'à renforcer le côté artificiel de l'ensemble. Heureusement, les péripéties s'enchaînent rapidement et les interprètes jouent avec un certain enthousiasme.
Texte : Martin Girard