L'avis de Mediafilm

Sans être la suite de L'ÉTÉ D'AVIYA au sens conventionnel du terme, UNDER THE DOMIM TREE s'affirme néanmoins comme son prolongement logique. On y retrouve le personnage d'Aviya à l'adolescence, entourée d'autres jeunes qui, comme elle, cherchent à se construire une identité dans un contexte chaotique, car dénué de repères familiaux, et en même temps excitant, parce qu'axé sur l'avenir. D'où l'arbre du titre, comme lieu de recueillement et de véritable havre de paix. Le scénario insiste peut-être lourdement sur l'apport symbolique de cet arbre (racines propres et figurées, solidité, pérennité, etc.), mais il parvient quand même à intercaler habilement différentes trajectoires du peuple juif. La réalisation privilégie une luminosité chaude, inscrivant le film sous l'enseigne de l'espoir. Autrement, la mise en scène est simplement faite d'un enchaînement allègre de saynètes parfois drôles, parfois tragiques, au ton généralement doux-amer. L'équipe de jeunes interprètes joue avec un naturel désarmant.

Alain Dubeau