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Le Lien (Flesh and Bone)

É.-U. 1993. Drame policier de Steve Kloves avec Dennis Quaid, Meg Ryan, James Caan. Une relation sentimentale s'ébauche entre un Texan solitaire et une jeune femme délurée qui sont liés, sans le savoir, par un événement tragique de leur enfance. Récit enrobé d'une espèce de poésie noire. Mise en images experte. Ambiance bien campée. Interprétation dans le ton voulu.

13 ans + (violence)
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Le Lien (Flesh and Bone)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1993. Drame policier de Steve Kloves avec Dennis Quaid, Meg Ryan, James Caan.

Une relation sentimentale s'ébauche entre un Texan solitaire et une jeune femme délurée qui sont liés, sans le savoir, par un événement tragique de leur enfance. Récit enrobé d'une espèce de poésie noire. Mise en images experte. Ambiance bien campée. Interprétation dans le ton voulu.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Interprètes :
Avec son fils Arlis, Roy Sweeney s'introduit dans des fermes pour les cambrioler. Pris sur le fait un jour, le cruel voleur abat toute la famille, n'épargnant que le bébé. Trente ans plus tard, Arlis vit en solitaire, arpentant la campagne texane afin de ramasser les maigres gains de ses machines distributrices. C'est ainsi qu'il rencontre Kay Davies, une jeune femme délurée en pleine rupture avec son irresponsable de mari. Alors qu'Arlis s'adapte à la présence de celle-ci et qu'une relation sentimentale s'ébauche même entre eux, voici que réapparaît Roy, blessé au cours d'une "visite" nocturne. Une photographie qui traînait dans la valise de Kay met la puce à l'oreille du bandit. Et si elle était le bébé qui a survécu au carnage...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Contrée désolée, motels perdus, vieilles bagnoles, mentalité de cow-boy, jolies femmes à côté de leurs pompes,... tous les ingrédients du thriller et du road movie américains se sont donné rendez-vous devant la caméra experte de Philippe Rousselot. Car si le réalisateur Steve KIoves ne semble pas rechigner sur les clichés, il prouve cependant qu'il sait bien camper une ambiance, en particulier dans l'étonnant prologue. En parvenant à faire fi de l'énormité du hasard qui a mis ces deux êtres meurtris sur le même chemin, on arrive à apprécier cette espèce de poésie noire qui enveloppe son inexorable destinée. Les interprètes jouent parfaitement avec les conventions du genre.

Texte : Christian Depoorter

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