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La Crise

Fr. 1992. Comédie satirique de Coline Serreau avec Vincent Lindon, Patrick Timsit, Zabou Breitman. Viré de son boulot le jour même où sa femme le quitte, un avocat essaie en vain de se confier à des amis et à des parents. Critique tonique et incisive de l'individualisme. Dialogue bien écrit et savoureux. Ensemble non dénué de chaleur humaine. Réalisation simple mais efficace. Jeu débonnaire de P. Timsit.

Général
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La Crise (La Crise)

Général Général

Fr. 1992. Comédie satirique de Coline Serreau avec Vincent Lindon, Patrick Timsit, Zabou Breitman.

Viré de son boulot le jour même où sa femme le quitte, un avocat essaie en vain de se confier à des amis et à des parents. Critique tonique et incisive de l'individualisme. Dialogue bien écrit et savoureux. Ensemble non dénué de chaleur humaine. Réalisation simple mais efficace. Jeu débonnaire de P. Timsit.

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Les Films Séville
Récompenses
Cela va mal pour le brillant avocat Victor. Le jour même où sa femme le quitte, il est viré de son boulot. Indigné et ne sachant plus à quel saint se vouer, le malheureux essaie de se confier à des amis. Mais voilà, personne ne lui prête oreille, tout comme lui n'a jusqu'à présent écouté personne. Seul, Michou, un paumé quelque peu raciste rencontré dans un bar, consent à lui porter attention à condition de se faire payer à boire. Traînant celui-ci derrière lui, Victor s'en va chez ses parents où il apprend que sa mère largue les amarres pour mener sa propre vie. Heureusement que Djemila, la belle-soeur de Michou, le réconforte. Dès lors, Victor se met à la recherche d'un emploi avec l'aide de son ami.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Toujours aussi tonique et incisive, Coline Serreau trace un portrait mordant et résolument drôle des préoccupations superficielles et anodines de l'individualiste, version années 1990. Jamais dénué de chaleur humaine, son tableau brasse également au passage une série de maux de notre société. Si le trait se fait volontiers caricatural, cette distorsion n'est pourtant pas toujours loin d'une certaine réalité. Déblatérant sur leurs problèmes existentiels au rythme d'un dialogue bien écrit et savoureux qui sait faire mouche, des archétypes contemporains défilent frénétiquement dans une mise en scène simple mais efficace. Entouré d'une bonne équipe d'interprétation, Patrick Timsit se distingue par son jeu débonnaire et "coluchien".

Texte : Christian Depoorter

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