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Céline

Fr. 1992. Drame religieux de Jean-Claude Brisseau avec Isabelle Pasco, Lisa Hérédia, Daniel Tarrare. Initiée à la méditation par une infirmière qui l'a sauvée d'une tentative de suicide, une jeune fille se découvre d'étranges dons miraculeux. Sujet délicat traité avec une émotion simple. Récit anecdotique. Images d'une beauté sereine. Interprétation inégale.

Général
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Céline (Céline)

Général Général

Fr. 1992. Drame religieux de Jean-Claude Brisseau avec Isabelle Pasco, Lisa Hérédia, Daniel Tarrare.

Initiée à la méditation par une infirmière qui l'a sauvée d'une tentative de suicide, une jeune fille se découvre d'étranges dons miraculeux. Sujet délicat traité avec une émotion simple. Récit anecdotique. Images d'une beauté sereine. Interprétation inégale.

Ayant appris à la mort de son père qu'elle est le fruit d'un amour défendu, Céline voit son monde s'écrouler. Elle se retrouve ainsi seule avec pour héritage une maison de campagne. Effondrée, la jeune fille se jette dans un lac. Geneviève, l'infirmière du village, la sauve et décide de lui redonner goût à la vie en lui enseignant le yoga. La méditation transforme rapidement Céline. Incrédule, Geneviève découvre les dons de prémonitions, de dédoublements, de lévitation et de guérisons miraculeuses de son amie. Prévenue de ces miracles, la population accourt. Mais Céline préfère se détacher du monde pour rentrer dans un couvent. En rêve, elle revient pourtant sauver l'infirmière, victime d'une crise cardiaque.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en voulant demeurer discret et pudique, le réalisateur Jean-Claude Brisseau a tenté de rendre toute la force d'une révélation. Filmer l'impalpable se révèle pourtant un pari fort difficile à tenir. Si l'amitié entre les deux femmes, les croyances de la population et la spiritualité de l'héroïne sont présentées avec une émotion simple et non feinte, d'aucuns reprocheront la lourdeur de certaines métaphores et le flou d'un mysticisme teinté de surnaturel. Bien que répétitifs mais admirablement léchés, les nombreux plans de paysages campagnards confèrent à ce récit, tout compte fait anecdotique, une dimension sereine que le style sec et abrupte de la mise en scène de Brisseau ne parvient pas toujours à refléter. L'interprétation ne va pas sans quelques maladresses occasionnelles.

Texte : Christian Depoorter

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