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Victimes du Vietnam (Casualties of War)

É.-U. 1989. Drame de guerre de Brian De Palma avec Michael J. Fox, Sean Penn, Don Harvey. Après avoir assisté impuissant au viol et au meurtre d'une jeune Vietnamienne par ses camarades, un soldat américain traîne son peloton en cour martiale. Transposition d'une expérience vécue. Nette orientation critique. Mise en scène retenue. Jeu impressionnant de S. Penn.

13 ans + (violence)
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Victimes du Vietnam (Casualties of War)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1989. Drame de guerre de Brian De Palma avec Michael J. Fox, Sean Penn, Don Harvey.

Après avoir assisté impuissant au viol et au meurtre d'une jeune Vietnamienne par ses camarades, un soldat américain traîne son peloton en cour martiale. Transposition d'une expérience vécue. Nette orientation critique. Mise en scène retenue. Jeu impressionnant de S. Penn.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Rabe
D'après le livre de Daniel Lang
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Universal
Lorsqu'il devient le leader de son peloton, le sergent Meserve décide de kidnapper une Vietnamienne avec le but avoué d'en faire un objet de plaisir pour lui et sa troupe. Tout d'abord inquiet, le soldat Eriksson est vite horrifié lorsque Meserve met son plan à exécution. Il tente de raisonner ses compagnons, mais rien n'y fait. Impuissant, Ericksson assiste au viol puis au meurtre de leur captive. Dégoûté, il fait fi des menaces de Meserve comme de l'indifférence de ses supérieurs et réussit à traîner le peloton en cour martiale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plus qu'un autre film sur le Vietnam, CASUALTIES OF WAR nous offre une critique intransigeante de la sexualité et du pouvoir masculin ainsi qu'une exploration exacerbée de la souffrance féminine: un discours qui s'inscrit sans heurt dans l'oeuvre du cinéaste, ce qui est peu surprenant puisque Brian de Palma (DRESSED TO KILL) mûrissait depuis vingt ans le projet de porter à l'écran l'incident réel rapporté par Daniel Lang. Il en résulte un film puissant malgré la retenue formelle du réalisateur dont le style a déjà été plus flamboyant. Sean Penn, sidérant en sergent désaxé, domine l'interprétation.

Texte : Johanne Larue

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