Can. 1987. Drame biographique de Jean-Claude Labrecque avec Marc Legault, Sylvie Ferlatte, André Cailloux. Évocation des étapes marquantes de la vie du frère André qui fut réputé pour sa dévotion et ses dons de guérisseur. Climat de poésie sereine. Belle mise en scène. Abondance des dialogues. Originalité de la narration. Interprétation de qualité.
Évocation des étapes marquantes de la vie du frère André qui fut réputé pour sa dévotion et ses dons de guérisseur. Climat de poésie sereine. Belle mise en scène. Abondance des dialogues. Originalité de la narration. Interprétation de qualité.
Après un habile prologue faisant usage d'actualités en noir et blanc, le film s'installepaisiblement dans la chapelle du frère André pour n'en sortir qu'à l'occasion de brefs retours en arrière. L'abondance de dialogues risque de déconcerter certains spectateurs, mais la plupart se laisseront facilement gagner par la qualité de l'interprétation et la beauté d'une mise en scène qui parvient à créer un climat d'une poésie sereine. Il y a là un sens incontestablement original de la narration, même si l'ensemble se heurte parfois à certaines lourdeurs. La composition de Marc Legault est digne d'éloges.
Texte : Martin Girard