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Enragé (Rampage)

É.-U. 1987. Drame policier de William Friedkin avec Michael Biehn, Alex McArthur, Nicholas Campbell. Malgré ses convictions libérales, un procureur exige la peine capitale pour un accusé qui a commis des meurtres particulièrement sadiques. Plaidoyer démagogique en faveur de la peine de mort. Horreur décrite de façon presque clinique. Style dépouillé. Composition inquiétante d'A. McArthur.

16 ans + (violence)
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Enragé (Rampage)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 1987. Drame policier de William Friedkin avec Michael Biehn, Alex McArthur, Nicholas Campbell.

Malgré ses convictions libérales, un procureur exige la peine capitale pour un accusé qui a commis des meurtres particulièrement sadiques. Plaidoyer démagogique en faveur de la peine de mort. Horreur décrite de façon presque clinique. Style dépouillé. Composition inquiétante d'A. McArthur.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Après s'être acheté une arme à feu, Charles Reece se présente chez des voisins et les abat sans raison apparente. La police finit par arrêter le jeune homme et le soumet à une batterie d'examens psychologiques pour déterminer son état mental. Les autorités veulent voir Reece condamné à la peine capitale. Ironiquement, le procureur chargé de l'enquête, Anthony Fraser, se dit contre la peine de mort mais la nature particulièrement sadique des crimes commis par l'accusé ont tôt fait d'ébranler ses convictions libérales. Le sang-froid de Reece, en particulier, le convainc que ce dernier a agi en toute connaissance de cause. Selon Fraser, le tueur mérite la mort: un jugement qu'il tente alors d'imposer au jury.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Friedkin s'est inspiré d'un vrai cas judiciaire pour porter à l'écran son plaidoyer en faveur de la peine de mort. Si ce discours biaisé risque de décevoir par sa démagogie, la mise en scène force souvent l'admiration. Ainsi le traitement visuel, de facture ultra-réaliste, évite les clichés habituels du suspense. L'horreur et la violence y sont décrites de façon presque clinique dans un style dépouillé et avec une force d'évocation qui glace le sang. Le climat de terreur se maintient comme tel jusqu'à la fin. Dans le rôle du tueur désaxé, Alex McArthur dégage une présence fort inquiétante.

Texte : Johanne Larue

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