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Biquefarre

G
1983
100% est d'accord avec la cote
Atteint de paralysie, un paysan qui veut vendre sa ferme à son voisin charge son frère de négocier la transaction.
Retour du cinéaste au contexte de "Farrebique". Anecdote prétexte à un tableau de moeurs nuancé. Réalisation attentive. Jeu sans apprêts de vrais paysans.

L'avis de Mediafilm

En 1945, Georges Rouquier tournait FARREBIQUE, film documentaire sur la vie paysanne en France qui est resté l'un des modèles du genre. Près de quarante ans plus tard, il a retrouvé les lieux et certains personnages de son premier film pour une mise à jour du sujet. Il s'est permis cette fois une petite intrigue fictive pour éclairer les problèmes et les préoccupations des agriculteurs d'aujourd'hui. Le thème est d'ailleurs assez proche de la vie quotidienne des paysans et ceux qui jouent dans le film en rendent avec naturel les éléments dramatiques. À travers le récit s'insèrent diverses informations objectives sur la vie contemporaine dans la campagne française et des extraits de FARREBIQUE sont judicieusement utilisés pour signifier l'évolution des moeurs. La mise en scène est généralement sans apprêts, mais quelques touches poétiques ou stylistiques se glissent ingénument dans le traitement.

Synopsis

Raoul Pradal, propriétaire de la ferme dite Biquefarre dans l'Aveyron, veut s'en aller finir ses jours à la ville comme jardinier municipal et offre ses terres en vente. L'acquéreur le plus intéressé est son voisin Roch, le maître de Farrebique. Roch voudrait que son fils Raymond puisse profiter de l'union des deux domaines pour améliorer son exploitation agricole. Frappé de paralysie, Pradal charge son frère Henri de négocier la transaction.

Année

1983

Genre

Étude de moeurs

Durée

94 min.

Origine

France