É.-U. 1980. Drame policier de Brian De Palma avec Nancy Allen, Michael Caine, Angie Dickinson. À New York, une prostituée et un adolescent cherchent à identifier un maniaque qui commet ses meurtres déguisé en femme. Variations astucieuses sur un thème connu. Style fluide et envoûtant. Mise en scène d'une belle virtuosité. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 1 août 1980)
À New York, une prostituée et un adolescent cherchent à identifier un maniaque qui commet ses meurtres déguisé en femme. Variations astucieuses sur un thème connu. Style fluide et envoûtant. Mise en scène d'une belle virtuosité. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 1 août 1980)
Comme dans son film OBSESSION, Brian De Palma va puiser de nouveau son inspiration chez Alfred Hitchcock. Il a imaginé cette fois des variations astucieuses sur les thèmes de PSYCHO, tout en accentuant assez crûment les éléments violents et érotiques de l'aventure. Jouant de mouvements de caméra tout en souplesse, le réalisateur réussit des prouesses techniques souvent étonnantes au sein d'une mise en scène d'une belle virtuosité. L'interprétation est plus que satisfaisante dans l'ensemble.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Nancy Allen - Le Figaro
"Brian [De Palma] manie sa caméra en voyeur. Son but: nous faire ressentir physiquement le danger et nous plonger dans la frayeur. (...) Brian a beaucoup d'admiration pour [Hitchcock] mais pas bonheur il a une vision des choses et une façon de les montrer très personnelles."
Jean Rochereau - La Croix
L'influence d'Hitchcock (...) [est] un peu trop voyante dans PULSIONS. Mélange, à parts égales, d'érotisme et de terreur, le film doit vraiment beaucoup à PSYCHOSE. (...) Cela dit, Brian De Palma (...) connaît admirablement l'art de faire frissonner... en compagnie de jeunes femmes d'une beauté ensorcelante.
Rex Reed - Daily News
DRESSED TO KILL is not as stupid as Brian De Palma's THE FURY, not as dopey and campy as his CARRIE, and not as stylish as his OBSESSION. It lies somewhere in the middle, violent and slobbering and smutty.
Théodore Louis - La Libre Belgique
(...) la comparaison avec Hitchcock ne doit pas être poussée trop loin. Il y a, dans les bons films d'Hitchcock, une intelligence, un humour conscient et une rigueur quasi mathématique dont les réalisations de Brian De Palma sont à peu près totalement dépourvues.
Michel Perez - Le Matin de Paris
Cette aventure érotico-criminelle d'une grande platitude s'ouvre sur un pastiche avoué d'Alfred Hitchcock. (...) Quelques effets de surprise de caractère onirique, quelques plans tape-à-l'oeil aux éclairages empruntés à la magie lumineuse des boîtes de nuit (...) n'empêchent pas qu'on s'ennuie.
Arthur Knight - The Hollywood Reporter
Outstanding is Angie Dickinson's portrait of a libidinous suburban housewife, eagerly on the make for just about anything in pants. (...) Caine is also splendid as Dickinson's cool, urbane psychiatrist. (...) Best of all, though, is the performance of young Keith Gordon as the distraught but resolute son.
Claude Baignères - Le Figaro
(...) vous éclaircirez très vite l'énigme sans pour autant cesser d'avoir peur. (...) Un brillant exercice de style servi en outre par des silhouettes joliment typées depuis l'adolescent inventeur de gadgets fafelus mais efficaces jusqu'au policier bourru mais décontracté.
Jean de Baroncelli - Le Monde
Placée sous le signe d'un érotisme diffus et obsédant, très habilement mise en scène (...) et jouée à merveille par une Angie Dickinson au beau visage meurtri et au regard traqué, [la] première partie du film intrigue et captive. (...) Michael Caine [est] parfait dans le rôle du docteur.