L'avis de Mediafilm

Prenant le contre-pied du Robinson Crusoé de Daniel Defoe, le scénariste a conçu une caricature assez plaisante du colonialisme à l'anglaise tout en sacrifiant un peu trop à la vieille théorie du "bon sauvage". II n'a pas craint l'anachronisme dans les incidents mis en scène et certaines outrances sont rendues acceptables par la conception burlesque de l'ensemble. La mise en scène utilise habilement le cadre naturel, mais n'arrive pourtant pas à soutenir l'intérêt jusqu'au bout; le récit s'essouffle et tombe dans des répétitions. Les interprètes semblent prendre plaisir à la création de personnages excentriques.