Qué. 1975. Drame social de Denys Arcand avec Céline Lomez, Claude Blanchard, Gabriel Arcand. L'agression d'une danseuse dans un motel en province occasionne un règlement de comptes et cause des soucis à un groupe de cinéastes qui tourne un documentaire sur une usine de textile. Variations sur le thème de la violence. Éléments de critique sociale astucieusement introduits. Mise en images soignée. Montage intéressant. Bonne direction d'acteurs.
L'agression d'une danseuse dans un motel en province occasionne un règlement de comptes et cause des soucis à un groupe de cinéastes qui tourne un documentaire sur une usine de textile. Variations sur le thème de la violence. Éléments de critique sociale astucieusement introduits. Mise en images soignée. Montage intéressant. Bonne direction d'acteurs.
Puisant dans sa propre expérience de cinéaste et s'inspirant de faits divers, Denys Arcand (RÉJEANNE PADOVANI) a conçu un film à variations diverses sur le thème de la violence. Deux mondes s'y croisent sans se pénétrer vraiment et des éléments de critique sociale sont astucieusement introduits dans une intrigue en soi assez banale. La mise en images est soignée et témoigne même à l'occasion de qualités de style peu communes, notamment dans le montage syncopé de deux passages paroxystiques. Les interprètes sont fort bien dirigés.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Martin Malina - The Montreal Star
But then, there are other scenes that are ironic, hilarious, touching, erotic; of great comic invention: of sheer entertainment pleasure and these more than compensate for the fault. Gina is not a perfect picture but it is marvellously appropriate.
Michel Grisolia - Le Nouvel Observateur
Plus désespéré que sa "Réjeanne Padovani", le film d'Arcand ne laisse guère filtrer d'humour: seule s'y glisse une folie criminelle rare, sourde et sans illusion.
- Paris-Match
Film violent, aux accents de série noire américaine avec une peinture de la pègre locale. Film tendre aussi grâce aux beau portrait de femme, cette Gina, qui s'exhibe souffrante et humiliée.
S.L - ROC
Le dernier film canadien de l'auteur de "Rejeanne Padovani" est réalisé avec une maîtrise certaine. Un style vif, coloré, un rythme haletant. Une chronique de moeurs aux aspects réalistes. Interprétation de qualité.
Jonathan Rosenbaum - La Croix
Encore une fois, je ne veux porter de jugement au fond, ni sur l'industrie textile au Québec, ni sur les cabarets de nuit. Mais ce dont je puis témoigner, c'est que les scènes finales de GINA illustrent une complaisance équivoque, salace même, pour la violence qu'elles prétendent dénoncer.