Fr. 1972. Drame psychologique de Maurice Pialat avec Jean Yanne, Marlène Jobert, Macha Méril. Deux amants voient leur amour se détruire jour après jour. Scènes brèves réunies par un montage elliptique. Portrait à la fois réaliste et cruel d'un couple et de son milieu. Lumière souvent crue. Interprétation sensible et vivante.
Deux amants voient leur amour se détruire jour après jour. Scènes brèves réunies par un montage elliptique. Portrait à la fois réaliste et cruel d'un couple et de son milieu. Lumière souvent crue. Interprétation sensible et vivante.
Saisi dès le départ en plein courant de la vie, le film peut sembler répétitif à l'observateur non attentif. Maurice Pialat a dédramatisé la situation en la développant en scènes brèves, réunies par un montage elliptique, où rien n'est expliqué mais où tout se présente dans une lumière crue éloignée d'un formalisme artificiel. Tout cela compose un portrait à la fois réaliste et cruel d'un couple et en même temps de son milieu. L'interprétation est à l'image du film, drue, sensible et vivante.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : H F,
"Tu sais Jean, les enfants, ça ne s'achète pas comme un paquet de café." (Catherine / Marlène Jobert à Jean / Jean Yanne après que celui-ci lui ait dit vouloir l'épouser et fonder une famille avec elle)
J'attribue à ce film la Cote