É.-U. 1971. Drame policier de William Friedkin avec Gene Hackman, Roy Scheider, Fernando Rey. Deux policiers new-yorkais mettent au jour un important réseau de trafiquants de drogue en cheville avec des criminels français. Récit captivant inspiré de faits authentiques. Portrait réaliste du travail policier. Scènes de poursuite haletantes. Excellente composition de G. Hackman.
Deux policiers new-yorkais mettent au jour un important réseau de trafiquants de drogue en cheville avec des criminels français. Récit captivant inspiré de faits authentiques. Portrait réaliste du travail policier. Scènes de poursuite haletantes. Excellente composition de G. Hackman.
L'affaire mise en scène dans le film est authentique et les deux policiers qui en furent les héros font même partie de la distribution. Le réalisateur William Friedkin a tracé un portrait réaliste du travail ingrat d'enquête et de filatures ayant mené à la mise à jour du trafic. Le tableau n'est pas toujours flatteur, mais il est plein de tension et donne lieu à des scènes de poursuites haletantes d'une réussite technique peu commune. Gene Hackman se montre excellent dans son rôle de détective débraillé mais efficace.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Dominique Borde - Le Figaro
(...) plusieurs bagarres, (...) une spectaculaire poursuite auto-métro aérien (...) et cinq oscars dont un pour ce satané Gene Hackman, révélation du film, qui, à quarante ans, pouvait enfin accéder aux premiers rôles avec sa trogne (...) et sa carrure de baroudeur maladroit.
(Texte paru en 1989)
Roger Régent - La Revue des deux mondes
(...) FRENCH CONNECTION possède des qualités (...) intéressantes. En premier lieu la description d'un bas New York comme on l'a rarement faite. (...) Les scènes de filature sont aussi remarquablement conduites. (...) Marcel Bozzuffi et Frédéric de Pasquale (...) sont très bons.
(Texte paru en 1972)
Georges Charensol - Les Nouvelles Littéraires
(...) quelle surprise (...) devant un film qui dépasse largement le classique thriller qu'il aurait pu être. Film d'action, film policier? Sans doute. Mais le thème est d'une telle actualité, la réalisation est si brillante, les personnages sont si fortement typés que nous avons là un chef-d'oeuvre du genre.
(Texte paru en 1972)
Martin Malina - Montreal Star
(...) Friedkin's film (...) is sheer entertainment, a cops vs. dope-pushers tale filled with skillfully choreographed chases (one, in particular, between a car and an elevated train, gives the BULLITT paradigm a run for its money), shoot-em-up action and racy dialogue.
(Texte paru en 1971)
Hubert Hardt - Ecclesia Magazine
L'intrigue ne languit jamais, le rythme est haletant et le montage parallèle qui se situe au milieu du film est époustouflant. (...) C'est là, paraît-il, du meilleur cinéma d'outre-atlantique. (...) mais le frisson qu'il suscite n'en demeure pas moins purement épidermique.
(Texte paru en 1972)
Claude Fachard - Le Pélerin
Réalisé par un metteur en scène transfuge de la télévision, (...) ce film est très spectaculaire. Tourné dans les rues de New York au cours de l'hiver 1970, il revêt l'allure d'un reportage dans les quartiers déshérités de la grande métropole américaine.
(Texte paru en 1972)
Richard Schickel - Life
The comparison (...) is to Peter Yates's great car chase in BULLIT. (...) Moreover, good as BULLITT was, I think THE FRENCH CONNECTION is even better - in part because its protagonist is not glamorous Steve McQueen, but plain old Hackman.
(Texte paru en 1971)
Jean-Pierre Tadros - Le Devoir
Le récit (...) s'avère (...) vite fort peu intéressant. (...) Et pourtant, les péripéties (...) arrivent à nous tenir en haleine. C'est que le film survit finalement par son action, et surtout par la violence qu'elle charrie. Ce dernier aspect (...) ne manque pas de devenir embarassant par sa gratuité.
(Texte paru en 1971)
Jean Rochereau - La Croix
Cinématographiquement, le travail de William Friedkin est de tout premier ordre. Venu de la TV, (...) le cinéaste opère avec une souplesse et une virtuosité (...) sidérantes. L'interprétation suit... La dominent Gene Hackman (...) et Roy Scheider (...) dont le jeu fascine.
(Texte paru en 1972)
Pierre Brousseau - Photo-Journal
Le montage du film est exceptionnel et (...) ne manque pas de nous faire sentir certains moments touchants. (...) Un sens de l'observation très cru mais réel, un rythme d'enfer (...), des images très fortes, une histoire authentique et enlevante, telles sont les qualités de FRENCH CONNECTION.
(Texte paru en 1971)