É.-U. 1970. Science-fiction de George Lucas avec Robert Duvall, Donald Pleasence, Maggie McOmie. Dans un monde futur déshumanisé, un technicien tente de s'évader d'une clinique où on le tient prisonnier. Propos ambitieux. Style épuré quasi abstrait. Photographie délavée remarquable. Interprétation froide.
Dans un monde futur déshumanisé, un technicien tente de s'évader d'une clinique où on le tient prisonnier. Propos ambitieux. Style épuré quasi abstrait. Photographie délavée remarquable. Interprétation froide.
George Lucas est un jeune réalisateur qui a développé dans ce film le sujet d'un court métrage qu'il avait fait alors qu'il était encore étudiant. Il présente de l'avenir une vision pessimiste dans un style épuré, quasi abstrait; le monde de demain est dominé par la technique et les hommes y sont complètement dépersonnalisés. Le propos est ambitieux et, même si le résultat n'est pas toujours dénué de confusion ou de simplisme, l'ensemble accroche l'intérêt. La façon dont Lucas s'y est pris pour pallier les inconvénients d'un budget réduit dénote chez lui une imagination peu commune. L'interprétation est froide avec quelques brefs moments d'émotion.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Ce film donne une idée du talent que George Lucas avait à l'époque. Une oeuvre qui peut renvoyer à «1984» de Orwell et à «Le Meilleur des mondes» de Huxley. Sans atteindre le plaisir de la science-fiction qu'a procuré STAR WARS (1977), THX1138 demeure fascinant et plus exigeant que la moyenne du genre.
J'attribue à ce film la Cote